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lundi 5 mars 2012

Adolphe Thiers




Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 à Bouc-Bel-Air1 mais déclaré à l'état-civil de Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d’État français.
Il étudie le droit à Aix-en-Provence avant de s’installer en 1821 à Paris où, partisan d’une monarchie parlementaire de type anglais, il fréquente les milieux politiques et parvient à devenir proche de Talleyrand.
De 1823 à 1827, il publie une Histoire de la Révolution
Il fonde début de 1830, un journal d’opposition au régime de Charles X, le National, dans lequel il développe ses conceptions politiques.
Election à l’Académie française en 1833.
 Il entre, le 11 octobre 1832, dans le premier ministère Soult comme ministre de l'Intérieur.
Novembre 1833, il épouse Élise Dosne.
22 février au 6 septembre 1836. Louis-Philippe nomme Thiers chef du gouvernement.  Thiers est fragilisé par la reprise de l’agitation républicaine à la suite de l’attentat d’Alibaud (25 juin 1836) contre Louis-Philippe.
De 1837 à 1839, Thiers cherche ardemment sa revanche et combat sans relâche son successeur, le comte Molé.
Thiers subit un camouflet avec l’élection à la présidence de la Chambre des députés, le 14 avril 1839, d’un dissident du centre gauche, Passy, alors qu’il soutenait Barrot.
Un mois plus tard, il tente, de se faire élire en vain à la présidence de la Chambre, le 14 mai.
Président du Conseil du 1er mars au 29 octobre 1840, il est finalement écarté en faveur de Guizot, Thiers retourne à l'opposition. Il continue à siéger à la chambre des députés dans l’opposition centre gauche où il prend peu la parole, rédigeant la suite de son histoire de la Révolution (Le Consulat et l’Empire 1845-1862). Il encourage la campagne des banquets qui conduit à la révolution de 1848
Il soutient la révolution de 1848 menant à la chute du cabinet Guizot. Le 23 février 1848, il est appelé par Louis-Philippe pour prendre la place de Guizot, mais Thiers est déjà rallié à la république.
 Élu au gouvernement provisoire, il ne va cesser de voter avec la droite contre les socialistes. Il apporte alors son appui à une République conservatrice.
 Il appuie la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence, avec le parti de l'Ordre.
Opposé au coup d'État du 2 décembre 1851 du futur Napoléon III, il fuit en Suisse, revient en 1852 mais se tient dans un premier temps à l’écart de la vie politique.
Il est élu député de Paris en 1863. Il fait un discours remarqué sur les « libertés nécessaires » et devient le chef de l’opposition libérale.
 Après la défaite de Sedan (1870), la France de la Défense nationale veut continuer la guerre engagée contre la Prusse par Napoléon III. Jules Favre, en septembre-octobre 1870, le mandate pour faire la Tournée des Capitales européennes à la recherche d’aides.
Il est élu « chef du pouvoir exécutif de la République française » — c’est-à-dire à la fois chef de l’État et du gouvernement — le 17 février 1871 par l’Assemblée nationale, réfugiée à Bordeaux.
Depuis Versailles où s’est installé le gouvernement, Thiers organise le siège de Paris, qui se soldera par l'écrasement de l’insurrection.
14 avril 1871 revint sur la loi du 7 juillet 1852, adoptée sous le Second Empire : le maire est élu par le conseil municipal (lui-même élu au suffrage universel), sauf dans les villes de plus de 20 000 habitants où le maire est nommé à la discrétion du Gouvernement.
Thiers, fait voté le 21 juin 1871, un grand emprunt public
 Il conclut le traité de Francfort avec Bismarck le 10 mai 1871.
10 Août 1871 Vote sur la loi du maintien le préfet comme unique représentant de l'État dans le département ; le Conseil général est élu au suffrage universel masculin.
Vote de la loi du 27 juillet 1872 sur l'armée, refusant aux militaires, souvent républicains, le droit de vote. L'armée devint ce qu'on appela "la Grande Muette".
Par décret du 2 septembre 1871, Jules Dufaure, le Garde des Sceaux est nommé vice-président du Conseil.
Devant les échecs d'une restauration, Thiers semble se tourner de plus en plus vers le régime républicain, et dans un discours du 13 novembre 1872, il affirme son ralliement à la République, qu'il voulait conservatrice et politiquement libérale.
15 mars 1873 est signée la convention d'évacuation des troupes allemandes, qui ne rend plus Thiers indispensable à la majorité monarchiste. Une "Union des droites" se forment autour d'Albert de Broglie afin de faire "prévaloir dans le gouvernement une politique résolument conservatrice".
23 mai 1873, Thiers prononce un discours de deux heures, signifiant à la majorité monarchistes que la République serait le seul régime viable :
Mis en minorité, il démissionne le 24 mai, persuadé qu'il sera rappelé.
Patrice de Mac-Mahon, légitimiste, général ayant réprimé la Commune, est alors élu Président  le soir même.
En 1877, l’année de sa mort, Gambetta le proclame « libérateur du territoire ». 

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