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vendredi 23 mars 2012

Albert Lebrun



Albert Lebrun, né le 29 août 1871 et mort le 6 mars 1950. Fils d'un agriculteur maire de son village,
Il entre à l'École polytechnique, dont il sort 1er, avant d'entrer au corps des Mines et de sortir également 1er  de l'École des mines en 1896.
 Ingénieur des mines à Vesoul, puis à Nancy, il épouse en 1902 Marguerite Nivoit.
Élu, en 1898, conseiller général d'Audun-le-Roman, il devient, en 1906, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle jusqu'en 1932. Il est élu député, en 1900. Il est constamment réélu jusqu’en 1920 puis devient sénateur de 1920 à 1932. Durant ses mandats, il est président ou rapporteur dans les deux Chambres des commissions (Budget, Armée, Colonies).
 Nommé ministre des Colonies dans les gouvernements Caillaux, Poincaré et Doumergue (1911-1914). Il joue un rôle important dans le coup de force d'Agadir (1er juillet 1911).
 Ministre de la Guerre quelques jours en janvier 1913.
Commandant d'artillerie au front à Verdun en août 1914.
Il participe à la reconstruction de la France, en 1917-1919, comme ministre du Blocus puis des Régions libérées dans les gouvernements Clemenceau.  Un désaccord avec Clemenceau en 1919, l'amène à démissionner.
Dans les années 1920, il représente la France à la Société des Nations.
 1926 à 1931 Président de la Caisse d'amortissement. Il participe avec son ami Raymond Poincaré au redressement du franc.  Il préside également le conseil d'administration de l'Office national des mutilés et réformés de guerre et fonde avec d'autres amis l'Académie des sciences coloniales.
 Il est élu président du Sénat en 1931 contre Jules Jeanneney.
10 mai 1932, après l'assassinat de Paul Doumer, il est élu président de la République.
1934, pour surmonter la crise du 6 février, il nomme l'ancien président de la République Doumergue à la présidence du Conseil.
1936, opposé au Front populaire, il accepte, après avoir tenté de l'éviter, de nommer, Léon Blum, à la présidence du Conseil et signe, les grands textes de cette majorité politique.
5 avril 1939, Albert Lebrun est réélu président de la République.
Mai 1940, avec Paul Reynaud, il est partisan du départ pour l'Afrique et est opposé à l'armistice. Il est cependant conduit, à appeler le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.  Il refuse de démissionner, obligeant  Pétain à le contourner par le vote des pleins pouvoirs, qui l'écarte de fait du pouvoir.
Septembre à octobre 1943, il est pris en otage par les allemands dans le Tyrol. Lorsque sa santé se dégrade, il est renvoyé en France. Le mandat de président d'Albert Lebrun finissant le 10 mai 1946. Le général de Gaulle le reçoit le 13 octobre 1944. Le général prend congé en remerciant Lebrun.  Après la guerre, il donne des conférences.  Il meurt en 1950.

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