Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 et mort le 15 octobre
1934.
Après des études à Nancy puis à la faculté de droit de
Paris, il entre au barreau de paris en
1879.
1883, il prononce un discours à l'ouverture de la Conférence
des Avocats dans lequel il fait l'éloge du républicain Dufaure.
Il est pendant 18
mois directeur de cabinet au Ministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuite
conseiller général dans la Meuse, il se forge une réputation de modéré dès son
premier mandat de député en 1887.
1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au
moment du scandale de Panamá, et est réélu l'année suivante.
Ministre de l'Instruction publique (1893), puis des
Finances, après la victoire des modérés (1894-1895)
1895, il ouvre son propre cabinet, qui obtient un grand
succès et détient une clientèle prestigieuse.
De nouveau, ministre de l’Instruction publique, dans le
cabinet Ribot, en 1895.
Durant l’affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente.
Il se rallie finalement au camp dreyfusard, plus par légalisme que par
conviction.
Juin 1899, le président Loubet le pressent comme président
du Conseil. Mais il n'arrive pas à mettre d'accord les différentes tendances
républicaines.
Il se présente ensuite au
Sénat où il représente la Meuse entre 1903 et 1913.
Il est élu à l’Académie française en 1909, et est également
professeur aux écoles HEI-HEP.
Janvier 1912, il est nommé président du Conseil.
6 au 12 août 1912, il
est en visite officielle en Russie dans le cadre de l'alliance franco-russe.
1913 : Il est élu le 17 janvier président. Il soutient la loi des trois ans,
votée en juillet.
Il est l'artisan de l'Union Sacrée politique et sociale, en
1914.
Fin 1917, il nomme le radical-socialiste Clemenceau, Président du conseil.
1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait
élire sénateur de la Meuse.
Il accepte de redevenir président du conseil, 1922.
Face à l’Allemagne
qui refuse de payer les « réparations de guerre », il occupe la Ruhr ; mais sa
politique de rigueur le rend impopulaire et, en 1924, il démissionne.
On le rappelle en 1926 devant l’ampleur de la crise
financière. Il forme alors un ministère d’union et en revenant à une politique d’austérité
financière ; le franc Germinal est remplacé par le franc Poincaré. Malade et fatigué, il démissionne et se retire
de la scène publique en 1929. Mort à Paris en 1934.
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