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mercredi 7 mars 2012

Jules Grévy



Jules Grévy, né le 15 août 1807 et mort le 9 septembre 1891.
Il suit des  études à Dole. 1823 celui-ci est repris par les Jésuites, son père le retire et l'inscrit au collège de Poligny. Il obtient une licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier.
Sa carrière politique débute lors de la révolution de 1848 : il est alors nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement, puis est élu député du Jura en avril de la même année, à l'Assemblée constituante.
Jules Grévy se marie le 29 août 1848 à Paris, avec Coralie Fraisse.
1849, Jules Grévy est élu à l'Assemblée législative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il est arrêté, puis libéré. Retourné au barreau, il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris en 1862, puis, en 1868, bâtonnier.
Elu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile  à la déclaration de guerre.
Février  1871, il est élu président de l'Assemblée nationale, jusqu'à sa démission en avril 1873.
Jules Grévy est président de la Chambre des députés à partir du 8 mars 1876 où il est élu président. Son élection est confirmée le 13 mars. Il est chargé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1873, sans succès.
30 janvier 1879, Mac Mahon démissionne. Le jour-même, les parlementaires élisent Grévy à la présidence.
Révision de la Constitution du 19 au 21 juin, porte sur des mesures qui pérennisent  la République : le 14 juillet, la Marseillaise sont adoptés, le  parlement est  transférées à Paris et le président au sein de l'Élysée.
Le 9 août est votée la « loi Paul Bert », qui créé des Écoles normales.
Grevy soutient les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations religieuses. Le président du Conseil Freycinet est ainsi opposé à l'Église.
29 mars, la  loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner, les Jésuites  quitte la France.
 Il célèbre la première fête nationale le 14 juillet 1880.
21 décembre 1880, des collèges et lycées pour filles sont créés.
 Les lois Jules Ferry rendent progressivement l'école gratuite (1881), l'éducation obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).
19 janvier 1882, krach financier de l'Union générale.
1881, la liberté de réunion sans autorisation est accordée et en 1884, les anciens membres de la famille royale déclarés inéligibles aux élections républicaines.
1881, un protectorat sur la Tunisie est créé, entre 1883 et 1885 l'Annam et le Tonkin sont occupés et en 1885, un protectorat instauré sur Madagascar.
Jules Grévy est facilement réélu à la présidence de la République, lors de l'élection présidentielle de décembre 1885.
 C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décide de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain. Des funérailles y seront organisées le 1er juin 1885.
1887, éclate le scandale des décorations : le gendre du président, Daniel Wilson, est accusé de trafic d'influence.  Les chambres appellent alors Grévy à la démission, qui dans un premier temps refuse, puis se soumet, le 2 décembre.
Jules Grévy meurt le 9 septembre 1891.

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