Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, né
le 13 juillet 1808, mort le 17 octobre 1893, a été maréchal de France, et le 3e
président de la République française, fonction qu'il a occupée du 24 mai 1873
au 30 janvier 1879.
1820, il entre au Petit Séminaire à Autun. Il achève ses
études au collège Saint-Louis à Paris, puis il entre à l’école spéciale
militaire à compter du 23 octobre 1825, il rejoint pour deux ans l’école
d’application d’état-major, le 1er octobre 1827. Sorti de l'École militaire de
Saint-Cyr, il entre dans l'armée en 1827, et sert d'abord lors de l'expédition
d'Alger.
Rappelé en France, il
attire de nouveau l'attention lors de l'expédition d'Anvers en 1832.
Capitaine en 1833, retour en Algérie.
Il se distingue au
siège de Constantine en 1837.
Jusqu’à 1855, il est en Algérie et accède au grade de
général de division.
Septembre 1855, pendant la guerre de Crimée, il commande la
1re division d'infanterie du 2e corps de l'armée d’Orient.
A son retour en
France, il est fait sénateur. Il refuse le commandement suprême des troupes
françaises, et est envoyé, en Algérie.
1859, il se distingue lors de la campagne d'Italie, par la victoire
française de Magenta. Il reçoit le bâton de maréchal, et est titré duc de
Magenta.
1861, il représente la France au couronnement de Guillaume
Ier.
1864, il est nommé gouverneur général d'Algérie.
1870, il présente sa
démission suite à, de nombreuse plaintes
en Algérie.
Il participe à la guerre franco-prussienne de 1870, essuie
plusieurs défaites en Alsace et lors de la bataille de Sedan où il est blessé.
Il est fait prisonnier à Sedan.
1871, il est nommé à
la tête de l'armée dite « versaillaise » qui réprime la Commune de Paris.
Il est élu président de la République après la chute
d'Adolphe Thiers le 24 mai 1873.
Après avoir limogé le président du Conseil Dufaure, il le
remplace par le duc Broglie un monarchiste, projetant ainsi une restauration.
Mais l'échec de cette restauration le conduit à voter le septennat.
Avec le duc de
Broglie comme président du Conseil, il prend une série de mesures d'« ordre
moral ». L'Assemblée vote, le 9 novembre 1873, son mandat à sept ans. Il
assiste plutôt qu'il n'y prend part aux procédures de janvier et février 1875, aboutissent aux lois
fondamentales qui établissent finalement la République.
Il consent en 1876 à la formation des cabinets Dufaure et Simon,
dominés par les républicains.
Quand des évêques,
recommandant à la sympathie du gouvernement français le cas du pape captif Pie
IX, sont suivis d'une résolution de la Chambre proposée par la gauche et
demandant au Gouvernement de « réprimer les manifestations ultramontaines » (4
mai 1877). Mac Mahon, constitue un ministère conservateur (Broglie). Il
convainc le Sénat de dissoudre la Chambre, et fait un voyage à travers le pays
pour assurer le succès des Conservateurs.
14 octobre, les
élections donnent à la gauche une majorité, et Broglie démissionne le 19
novembre.
Mac Mahon tente d'abord de former un gouvernement de
fonctionnaires dirigé par le général de Rochebouët, mais la Chambre refuse.
Les élections
sénatoriales du 5 janvier 1879 gagné par la gauche, Mac Mahon, préfère
démissionner le 30 janvier 1879.
Patrice de Mac Mahon meurt le 17 octobre 1893.
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