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dimanche 25 mars 2012

Vincent Auriol



Vincent Auriol, né le 27 août 1884 et mort le 1er janvier 1966.
Licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse.
1908, Il devient socialiste et fonde le Midi socialiste.
1912, Marié à Michelle Aucouturier.
1914-1940, Député de Muret (Haute-Garonne)
1921, Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les régions sinistrées.
1925,  Maire de Muret.
1924 à 1926, Vincent Auriol préside la commission des finances de la Chambre.
 1928, secrétaire du groupe socialiste à la Chambre des députés
1936, Ministre des Finances pendant le gouvernement du Front populaire, hostile aux accords de Munich, favorable à l'intervention en Espagne,
10 juillet 1940, il est l'un des 80 parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs à Pétain.
Septembre 1940, le gouvernement de Vichy le fait arrêter. Il est libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée en août 1941.
1942, il passe à la clandestinité et entre dans la Résistance. Il écrit Hier et demain, qui sera publié en 1944 à Alger.
1943, il parvient à rejoindre Londres en avion. L'année suivante, il est président de la Commission des finances de l'Assemblée consultative d'Alger.
1945, Auriol est nommé ministre d'État par de Gaulle. Président du Conseil général de la Haute-Garonne, puis retrouvant son siège de député, en 1946, il devient président de l'Assemblée constituante, qui est alors chargée de mettre en œuvre la Constitution.
3 décembre 1946, les attributions d'Auriol changent et devient  président de l'Assemblée nationale.
Dès le premier tour à l'élection présidentielle de janvier 1947, il devient le premier président de l’IVe République, élu par le Parlement. Il occupe cette fonction jusqu'au 16 janvier 1954.
Il finit par souscrire à l'appel au général de Gaulle en 1958, et quitte la SFIO en 1958.
 En 1959, il devient membre de droit du Conseil constitutionnel, mais il cesse de se rendre aux réunions dès 1960. Vincent Auriol revient le 6 novembre 1962 pour voter sur la constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du président de la République. Son ultime acte politique est d'appeler à voter pour François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de décembre 1965.
Il meurt le 1er janvier 1966

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