Vincent Auriol, né le 27 août 1884 et mort le 1er janvier
1966.
Licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerce
la profession d'avocat à Toulouse.
1908, Il devient socialiste et fonde le Midi socialiste.
1912, Marié à Michelle Aucouturier.
1914-1940, Député de Muret (Haute-Garonne)
1921, Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par
l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement
prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les
régions sinistrées.
1925, Maire de Muret.
1924 à 1926, Vincent Auriol préside la commission des
finances de la Chambre.
1928, secrétaire du
groupe socialiste à la Chambre des députés
1936, Ministre des Finances pendant le gouvernement du Front
populaire, hostile aux accords de Munich, favorable à l'intervention en
Espagne,
10 juillet 1940, il est l'un des 80 parlementaires à refuser
de voter les pleins pouvoirs à Pétain.
Septembre 1940, le gouvernement de Vichy le fait arrêter. Il
est libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée en août 1941.
1942, il passe à la clandestinité et entre dans la
Résistance. Il écrit Hier et demain, qui sera publié en 1944 à Alger.
1943, il parvient à rejoindre Londres en avion. L'année
suivante, il est président de la Commission des finances de l'Assemblée
consultative d'Alger.
1945, Auriol est nommé ministre d'État par de Gaulle.
Président du Conseil général de la Haute-Garonne, puis retrouvant son siège de
député, en 1946, il devient président de l'Assemblée constituante, qui est
alors chargée de mettre en œuvre la Constitution.
3 décembre 1946, les attributions d'Auriol changent et
devient président de l'Assemblée
nationale.
Dès le premier tour à l'élection présidentielle de janvier
1947, il devient le premier président de l’IVe République, élu par le
Parlement. Il occupe cette fonction jusqu'au 16 janvier 1954.
Il finit par souscrire à l'appel au général de Gaulle en
1958, et quitte la SFIO en 1958.
En 1959, il devient
membre de droit du Conseil constitutionnel, mais il cesse de se rendre aux
réunions dès 1960. Vincent Auriol revient le 6 novembre 1962 pour voter sur la
constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du
président de la République. Son ultime acte politique est d'appeler à voter
pour François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de décembre 1965.
Il meurt le 1er janvier 1966
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