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mardi 27 mars 2012

René Coty



René Coty, né le 20 mars 1882 et mort le 22 novembre 1962.
René Coty obtient le double baccalauréat en sciences et en lettres en 1899. Il obtient une licence en droit et une licence en lettres/philosophie en 1902 à l'université de Caen. Il prête serment d'avocat la même année et s'inscrit au barreau du Havre (inscrit jusqu'en 1932). Il est spécialiste en droit maritime et commercial. Il y plaide, également, au civil et au pénal. Il est, en outre, par deux fois bâtonnier de l'Ordre des Avocats. Il est le fondateur d'un cercle littéraire en 1905 : le « Cercle Vallonges ».
 René Coty épouse le 21 mai 1907 Germaine Corblet.
Conseiller d'arrondissement radical-socialiste en 1907 et conseiller municipal du Havre en 1908.
Conseiller général de Seine-Inférieure dès 1913.
 Député en  1923. Il est sous-secrétaire d'État à l'Intérieur du 13 au 23 décembre 1930 dans le cabinet Théodore Steeg.
 Sénateur en  1936, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940.
Rendu inéligible à la Libération du fait de son vote des pleins pouvoirs à Pétain, il est réhabilité le 11 octobre 1945. Lors des élections législatives du 21 octobre 1945 puis de celles de juin 1946 en vue de former une assemblée nationale constituante il est réélu député.
 Lors des élections législatives du 10 novembre 1946 il est réélu député de Seine-Inférieure.
24 novembre 1947 au 26 juillet 1948, est ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme dans le gouvernement Robert Schuman  André Marie du 26 juillet au 5 septembre 1948 et dans le gouvernement Robert Schuman  du 5 septembre au 11 septembre 1948.
 Lors des sénatoriales de novembre 1948 puis lors de celles de 1952, il est réélu sénateur. En juillet 1949 il devient également Président de l'Union parlementaire européenne.
René Coty fut élu le 23 décembre 1953 pour entrer en fonction le 16 janvier 1954.
En 1958, la tension politique due à la guerre d'Algérie est à son comble, et le putsch d'Alger fait craindre un coup d'État militaire. René Coty fait appel « au plus illustre des Français », le général de Gaulle et le nomme président du Conseil; le général de Gaulle est chargé de former le nouveau gouvernement.
 La Constitution de la Ve République est promulguée le 4 octobre, et René Coty transmet ses pouvoirs au général le 8 janvier 1959 en déclarant « le premier des Français est désormais le premier en France ». Il désapprouvera cependant le recours au référendum de 1962 pour décider de l'élection présidentielle au suffrage universel.
Membre de droit du Conseil constitutionnel, il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques.
René Coty meurt au Havre le 22 novembre 1962.

dimanche 25 mars 2012

Vincent Auriol



Vincent Auriol, né le 27 août 1884 et mort le 1er janvier 1966.
Licencié en droit en 1905, puis docteur en droit, il exerce la profession d'avocat à Toulouse.
1908, Il devient socialiste et fonde le Midi socialiste.
1912, Marié à Michelle Aucouturier.
1914-1940, Député de Muret (Haute-Garonne)
1921, Il fait adopter par la SFIO en 1921, puis par l'ensemble des partis socialistes européens en 1922, un plan de redressement prévoyant la création d'un Office central qui se chargerait de toutes les régions sinistrées.
1925,  Maire de Muret.
1924 à 1926, Vincent Auriol préside la commission des finances de la Chambre.
 1928, secrétaire du groupe socialiste à la Chambre des députés
1936, Ministre des Finances pendant le gouvernement du Front populaire, hostile aux accords de Munich, favorable à l'intervention en Espagne,
10 juillet 1940, il est l'un des 80 parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs à Pétain.
Septembre 1940, le gouvernement de Vichy le fait arrêter. Il est libéré pour raisons de santé et placé en résidence surveillée en août 1941.
1942, il passe à la clandestinité et entre dans la Résistance. Il écrit Hier et demain, qui sera publié en 1944 à Alger.
1943, il parvient à rejoindre Londres en avion. L'année suivante, il est président de la Commission des finances de l'Assemblée consultative d'Alger.
1945, Auriol est nommé ministre d'État par de Gaulle. Président du Conseil général de la Haute-Garonne, puis retrouvant son siège de député, en 1946, il devient président de l'Assemblée constituante, qui est alors chargée de mettre en œuvre la Constitution.
3 décembre 1946, les attributions d'Auriol changent et devient  président de l'Assemblée nationale.
Dès le premier tour à l'élection présidentielle de janvier 1947, il devient le premier président de l’IVe République, élu par le Parlement. Il occupe cette fonction jusqu'au 16 janvier 1954.
Il finit par souscrire à l'appel au général de Gaulle en 1958, et quitte la SFIO en 1958.
 En 1959, il devient membre de droit du Conseil constitutionnel, mais il cesse de se rendre aux réunions dès 1960. Vincent Auriol revient le 6 novembre 1962 pour voter sur la constitutionnalité de la loi référendaire modifiant le mode d'élection du président de la République. Son ultime acte politique est d'appeler à voter pour François Mitterrand lors de l'élection présidentielle de décembre 1965.
Il meurt le 1er janvier 1966

vendredi 23 mars 2012

Albert Lebrun



Albert Lebrun, né le 29 août 1871 et mort le 6 mars 1950. Fils d'un agriculteur maire de son village,
Il entre à l'École polytechnique, dont il sort 1er, avant d'entrer au corps des Mines et de sortir également 1er  de l'École des mines en 1896.
 Ingénieur des mines à Vesoul, puis à Nancy, il épouse en 1902 Marguerite Nivoit.
Élu, en 1898, conseiller général d'Audun-le-Roman, il devient, en 1906, président du Conseil général de Meurthe-et-Moselle jusqu'en 1932. Il est élu député, en 1900. Il est constamment réélu jusqu’en 1920 puis devient sénateur de 1920 à 1932. Durant ses mandats, il est président ou rapporteur dans les deux Chambres des commissions (Budget, Armée, Colonies).
 Nommé ministre des Colonies dans les gouvernements Caillaux, Poincaré et Doumergue (1911-1914). Il joue un rôle important dans le coup de force d'Agadir (1er juillet 1911).
 Ministre de la Guerre quelques jours en janvier 1913.
Commandant d'artillerie au front à Verdun en août 1914.
Il participe à la reconstruction de la France, en 1917-1919, comme ministre du Blocus puis des Régions libérées dans les gouvernements Clemenceau.  Un désaccord avec Clemenceau en 1919, l'amène à démissionner.
Dans les années 1920, il représente la France à la Société des Nations.
 1926 à 1931 Président de la Caisse d'amortissement. Il participe avec son ami Raymond Poincaré au redressement du franc.  Il préside également le conseil d'administration de l'Office national des mutilés et réformés de guerre et fonde avec d'autres amis l'Académie des sciences coloniales.
 Il est élu président du Sénat en 1931 contre Jules Jeanneney.
10 mai 1932, après l'assassinat de Paul Doumer, il est élu président de la République.
1934, pour surmonter la crise du 6 février, il nomme l'ancien président de la République Doumergue à la présidence du Conseil.
1936, opposé au Front populaire, il accepte, après avoir tenté de l'éviter, de nommer, Léon Blum, à la présidence du Conseil et signe, les grands textes de cette majorité politique.
5 avril 1939, Albert Lebrun est réélu président de la République.
Mai 1940, avec Paul Reynaud, il est partisan du départ pour l'Afrique et est opposé à l'armistice. Il est cependant conduit, à appeler le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.  Il refuse de démissionner, obligeant  Pétain à le contourner par le vote des pleins pouvoirs, qui l'écarte de fait du pouvoir.
Septembre à octobre 1943, il est pris en otage par les allemands dans le Tyrol. Lorsque sa santé se dégrade, il est renvoyé en France. Le mandat de président d'Albert Lebrun finissant le 10 mai 1946. Le général de Gaulle le reçoit le 13 octobre 1944. Le général prend congé en remerciant Lebrun.  Après la guerre, il donne des conférences.  Il meurt en 1950.

mercredi 21 mars 2012

Paul Doumer



Joseph Athanase Paul Doumer, né le 22 mars 1857, mort le 7 mai 1932, membre du Parti radical.
Après avoir obtenu le certificat d'études, il commence à travailler à 12 ans comme coursier ; il devient ensuite ouvrier graveur dans une fabrique de médailles.
En suivant les cours du soir de l’École des Arts et Métiers de Paris, il est reçu au baccalauréat ès-sciences. Il entre dans l'enseignement comme répétiteur et obtient une licence de mathématiques en 1877 et une licence en droit en 1878.
1877, il est nommé professeur de mathématiques au collège de Mende.
1879, il est nommé au collège de Remiremont (Vosges), où il reste jusqu'en 1883.
1883, il quitte l'enseignement pour raisons de santé et devient rédacteur en chef du journal Le Courrier de l'Aisne à Saint-Quentin. Il est sur une ligne très radicale, de sorte qu'à la mort d'Henri Martin, la direction du journal l'oblige à démissionner. Il fonde alors La Tribune de l'Aisne.
Aux élections municipales de 1885, il se présente sur une liste qui obtient la majorité. Il devient conseiller municipal.
 1888, à l'occasion d'un scrutin partiel, il est élu député de la circonscription de Laon. Il est cependant battu lors des élections générales de septembre 1889. Il se présente alors à un autre scrutin partiel en 1890 à Auxerre et est élu au deuxième tour.
 En 1894, il est à l'origine d'un projet d'impôt sur le revenu, mais repoussé par la Chambre. Il se fait remarquer en 1895 comme rapporteur du budget des Colonies par une étude sur la situation financière de l’Annam et du Tonkin.
Novembre 1895, il devient ministre des finances du ministère Léon Bourgeois, qui est renversé en avril 1896.
 Suite au décès du gouverneur général de l'Indochine, Jules Méline lui offre de prendre ce poste. Paul Doumer est nommé le 28 décembre 1896.
Gouverneur général de l'Indochine de 1897 à 1902, il réorganise la structure de la colonie en basant le gouvernement à Hanoï et en créant les différents budgets de l'Union indochinoise.
Sur le plan des infrastructures, il est un partisan, de la construction du chemin de fer Transindochinois (achevé en 1937).
Il achève les travaux du port de Haiphong, commencés sous le mandat de ses prédécesseurs.
Hanoï est la première ville d'Asie à avoir l'électricité, Paul Doumer étant un des premiers administrateurs de la Compagnie Générale d'Électricité.
Il entérine le souhait d’Alexandre Yersin de création d'un premier sanatorium à Dalat.
 Il est favorable à l'acclimatation de l'hévéa, dont la culture est déjà importante en Malaisie britannique et aux Indes néerlandaises dans les  terres récemment conquises de Sumatra.
 Sa principale réalisation est le chemin de fer du Yunnan pour lequel il obtient un emprunt de 200 millions de francs-or.
Son autoritarisme et l'apparition de tensions avec la Chine entraînent son rappel en métropole.
Réélu député de l’Yonne en 1902, il est placé à la tête de la commission des finances. Ayant évolué avec son retour en politique, il fait dès lors figure de modéré et ses anciens compagnons de la gauche radicale le considèrent comme un renégat. Il remporte le 10 janvier 1905 la présidence de la chambre, une partie de la droite modérée ayant voté pour lui. Lors de son élection il promet de « rendre plus fécond le travail législatif ». Particulièrement apprécié grâce à son ardeur au travail et malgré une austérité quelque peu ostentatoire, sa courte présidence ne lui laisse pas le temps de mettre en œuvre ses projets, puisqu’à la fin de la législature, le 31 mai 1906, il cède sa place au à Henri Brisson.
 Il perd son siège de député en 1910, mais revient au Parlement en 1912 comme sénateur de Corse.
Il est nommé ministre d’État du premier cabinet Painlevé de septembre à novembre 1917, devient rapporteur général du budget à la fin de la guerre, puis par deux fois ministre des finances dans les septième et huitième cabinets Briand.
 Il fait partie de la Commission de l'Armée du Sénat pendant la Première Guerre mondiale.
 Dans les années 1920, il participe au Cartel des gauches, au sein duquel il représentait le secrétaire général du Parti radical.
 Il préside le Sénat de janvier 1927 jusqu’en juin 1931.
Sa carrière culmine avec son élection à la présidence de la République le 13 mai 1931 (après sa candidature infructueuse de 1906).
 Le 6 mai 1932, il est victime à Paris d'un attentat. Il meurt des suites de ses blessures le 7 mai 1932.

lundi 19 mars 2012

Gaston Doumergue



Gaston Doumergue, né le 1er août 1863 et mort le 18 juin 1937.
 Après une licence et un doctorat de droit à Paris, il s'inscrit en 1885 au barreau de Nîmes.
1893, alors qu'il est juge de paix à Alger, il revient en France à Aigues-Vives et présente sa candidature aux élections législatives de décembre 1893. Il est élu député radical de Nîmes, et réélu le 8 mai 1898 jusqu'en 1910 Il est élu sénateur du Gard, il est réélu en 1912 et en 1921
Il est ministre des Colonies (7 juin 1902-18 janvier 1905) dans le gouvernement Combes.
 Il est ministre sans interruption de 1906 à 1910. En 1906 Il est ministre du Commerce et de l'Industrie, puis ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts à partir de 1908.
 9 décembre 1913 au 8 juin 1914, il est président du Conseil, ministre des Affaires.
 Le 3 août 1914, le jour même de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, marquant le début de la Première Guerre mondiale, il remplace René Viviani au Ministère des Affaires étrangères. Puis, il sera ministre des Colonies dans les gouvernements qui se succéderont du 26 août 1914 au 19 mars 1917.
 En 1923, il est élu président du Sénat.
Sa carrière culmina avec son élection à la présidence de la République le 13 juin 1924 (mandat achevé le 13 juin 1931). La gauche, qui avait obligé Alexandre Millerand à démissionner, croyait pouvoir porter Painlevé à la présidence, mais la droite déjoua ses ambitions en se reportant massivement sur  Doumergue.
 Il se déclara partisan d'une politique de fermeté vis-à-vis de l'Allemagne.
 Il participe à l'inauguration de la Mosquée de Paris, en 1926.
6 février 1934, on le rappela comme président du Conseil pour former un gouvernement d'union nationale.
 Cette tentative ne réussit pas. Il fut d'ailleurs affaibli par l'assassinat de Louis Barthou, le 9 octobre, et préféra démissionner peu après, le 8 novembre.
Il meurt  le 18 juin 1937.

samedi 17 mars 2012

Alexandre Millerand




Alexandre Millerand, né le 10 février 1859 et mort le 6 avril 1943, d'abord de tendance socialiste puis qui évolue à droite au fur et à mesure de son parcours ministériel. Il est surtout connu pour avoir été le premier socialiste  à entrer dans un gouvernement.
Licencié en droit, il s'inscrit au barreau de Paris en 1881 et devient un avocat d'affaires. Il entame une carrière de journaliste - il collabore au journal de Clemenceau, La Justice.
Il épouse le 26 octobre 1888, Jeanne Levayer.
Élu député de la Seine en 1885, il siège à l'extrême gauche. Il est réélu sans interruption jusqu'en 1919. Il préconise en 1892 la nationalisation de toutes les mines.
 Son entrée au gouvernement de Défense républicaine de Waldeck-Rousseau en 1899, en pleine affaire Dreyfus, aux côtés du général Galliffet, suscite la désapprobation de très nombreux socialistes.
Il devient patriote à partir de 1914, et créa la Fédération des gauches puis la Ligue républicaine nationale, sa carrière politique culmine en 1920, d'abord avec sa nomination comme président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, puis par son élection à la présidence de la République le 23 septembre, après la démission de Deschanel dont il assura  l'intérim à la tête du Gouvernement (du 21 au 23 septembre 1920).
 Alexandre Millerand, qui était le président du Conseil de Deschanel, lui succède le 23 septembre 1920. Le président de la République connaît des relations difficiles avec les présidents du Conseil en raison de son intention d'appliquer la Constitution à la lettre et qui de fait donne une importance réelle au chef de l'État.
 Il se heurte au refus du président du Conseil, Raymond Poincaré, de soumettre une réforme de la Constitution en 1923. C'est avec le président du Conseil Aristide Briand que les relations sont les plus difficiles car Briand voulait tendre la main à l'Allemagne alors que Millerand était pour une politique de fermeté, au sujet des réparations notamment.
 Alexandre Millerand s'engage dans la politique intérieure notamment dans son discours d'Évreux en 1923, dans lequel il témoigne son attachement à la majorité sortante. Le Cartel des gauches, qui gagne les élections législatives de1924, le lui reproche et demande sa démission. Dans un premier temps, Alexandre Millerand refuse car rien ne l'y oblige. Par provocation, il charge même un député de droite, ministre des Finances du gouvernement Poincaré, François-Marsal, de former le nouveau gouvernement. La Chambre des députés lui refuse sa confiance.
 Dix mois plus tard, Alexandre Millerand est élu sénateur de la Seine puis de l'Orne jusqu'en avril 1943.
 Le 10 juillet 1940, il ne prend pas part au vote entraînant l'investiture de Pétain à la présidence du Conseil, étant affaibli et âgé de 81 ans.
 Il décède, le 7 avril 1943.

jeudi 15 mars 2012

Paul Deschanel




Paul Deschanel, né le 13 février 1855 et mort le 28 avril 1922 à Paris.
 Député d'Eure-et-Loir de 1885 à 1920, il est président de la Chambre des députés de 1898 à 1902 et de 1912 à 1920. L'année suivant sa démission de la présidence de la République pour raisons de santé, il est élu sénateur et le reste jusqu'à sa mort.
Paul Deschanel est également un homme de lettres, auteur de plusieurs ouvrages sur les questions sociales et élu à l'Académie française le 18 mai 1899.
 Le coup d'État du 2 décembre 1851 condamne les républicains, dont fait partie Émile Deschanel, à l'exil en Belgique. Paul Deschanel devient dès sa naissance un symbole, la preuve que les idéaux républicains survivent à l'exil.
1859, suite à l'amnistie promulguée par Napoléon III, la famille Deschanel revient à Paris.
 10 août 1871, il obtient son baccalauréat de lettres puis très rapidement sa licence (le 4 novembre de la même année).
Il rédige en 1872 une comédie, puis des articles sur Rabelais paru dans la revue Bleu, sur Diderot et Edgar Quinet dans Le Journal des Débats.
 1877, de Marcère, ministre de l'Intérieur, nomme de nouveaux sous-préfets : Deschanel en fait partie, et officie à Dreux, puis à Brest et enfin à Meaux.
 Il publie plusieurs ouvrages sur la politique extérieure de la France, où il préconise des solutions aux conflits coloniaux: La Question du Tonkin en 1883, La Politique française en Océanie à propos du canal de Panama en 1884 et Les Intérêts français dans l'Océan Pacifique en 1888. Il est l'initiateur du lobby océanien au sein du « parti colonial »
Jeune député, il se distingue en accusant le radical Clemenceau d'être mouillé dans le scandale du Panama, ce qui conduit Clemenceau à le provoquer dans son journal, La Justice, événement qui se termine en duel à l'épée.  Il est réélu aux législatives de 1893, incarnant une nouvelle génération d'hommes politiques.
1901, il épouse Germaine Brice de Viel.
Ayant depuis longtemps manifesté l'intention de se présenter à la magistrature suprême, Paul Deschanel remporte  l'élection présidentielle de 1920.
 Au cours d'un voyage en train à destination de Montbrison, le 23 mai 1920, s'étant penché par la fenêtre de son compartiment alors qu'il éprouve une sensation d'étouffement, Paul Deschanel chute accidentellement de la voiture.
Il démissionne et part se reposer dans une maison de santé de Rueil. Une fois « libéré » de la présidence de la République, son état s'améliore rapidement.
 Paul Deschanel est élu sénateur d'Eure-et-Loir le 9 janvier 1921. Il est ensuite élu à la présidence de la commission des Affaires étrangères du Sénat, lorsque Raymond Poincaré, qui occupait le poste depuis son propre départ de la présidence de la République, devient président du Conseil en janvier 1922.

mardi 13 mars 2012

Raymond Poincaré













Raymond Poincaré, né le 20 août 1860 et mort le 15 octobre 1934.
Après des études à Nancy puis à la faculté de droit de Paris, il entre au barreau  de paris en 1879.
1883, il prononce un discours à l'ouverture de la Conférence des Avocats dans lequel il fait l'éloge du républicain Dufaure.
 Il est pendant 18 mois directeur de cabinet au Ministère de l'Agriculture en 1886, élu ensuite conseiller général dans la Meuse, il se forge une réputation de modéré dès son premier mandat de député en 1887.
1892, il est rapporteur de la commission des Finances, au moment du scandale de Panamá, et est réélu l'année suivante.
Ministre de l'Instruction publique (1893), puis des Finances, après la victoire des modérés (1894-1895)
1895, il ouvre son propre cabinet, qui obtient un grand succès et détient une clientèle prestigieuse.
De nouveau, ministre de l’Instruction publique, dans le cabinet Ribot, en 1895.
Durant l’affaire Dreyfus, il adopte une attitude prudente. Il se rallie finalement au camp dreyfusard, plus par légalisme que par conviction.
Juin 1899, le président Loubet le pressent comme président du Conseil. Mais il n'arrive pas à mettre d'accord les différentes tendances républicaines.
Il se présente ensuite au  Sénat où il représente la Meuse entre 1903 et 1913.
Il est élu à l’Académie française en 1909, et est également professeur aux écoles HEI-HEP.
Janvier 1912, il est nommé président du Conseil.
 6 au 12 août 1912, il est en visite officielle en Russie dans le cadre de l'alliance franco-russe.
1913 : Il est élu le 17 janvier  président. Il soutient la loi des trois ans, votée en juillet.
Il est l'artisan de l'Union Sacrée politique et sociale, en 1914.
Fin 1917, il nomme le radical-socialiste Clemenceau,  Président du conseil.
1920, alors que son mandat n'est pas achevé, il se fait élire sénateur de la Meuse.
Il accepte de redevenir président du conseil, 1922.
 Face à l’Allemagne qui refuse de payer les « réparations de guerre », il occupe la Ruhr ; mais sa politique de rigueur le rend impopulaire et, en 1924, il démissionne.
On le rappelle en 1926 devant l’ampleur de la crise financière. Il forme alors un ministère d’union  et en revenant à une politique d’austérité financière ; le franc Germinal est remplacé par le franc Poincaré.  Malade et fatigué, il démissionne et se retire de la scène publique en 1929. Mort à Paris en 1934.

lundi 12 mars 2012

Armand Fallières




Clément Armand Fallières, né le 6 novembre 1841 et mort le 22 juin 1931.
Il débute ses études au lycée Guez de Balzac d'Angoulême.
 Il devient avocat à Nérac après des études de droit à Toulouse et à Paris.
Le 14 janvier 1868 il épouse à la mairie de Nérac Jeanne Bresson (1849-1934), la même année il est élu membre du conseil municipal de Nérac, dont il devient maire en 1871, entrant également au Conseil général de Lot-et-Garonne.
1876, il entre à la Chambre des députés comme député de Lot-et-Garonne et siège parmi les républicains de gauche.
18 mai 1877, il fait partie des parlementaires qui votent la motion de censure contre le duc de Broglie.
Mai à septembre 1877, il est de nouveau maire de Nérac. Il est secrétaire d'État à l'Intérieur dans les cabinets Freycinet et Ferry, puis ministre de l'Intérieur du 7 août 1882 au 29 janvier 1883 dans le cabinet Duclerc, avant de diriger un éphémère cabinet de trois semaines, du 29 janvier au 17 février 1883. Il est de nouveau ministre à de nombreuses reprises entre 1883 et 1892 (Intérieur, Justice et Instruction publique). Il devient sénateur du Lot-et-Garonne en 1890.
1er mars 1899, il vote contre la « loi de dessaisissement » dans l’affaire Dreyfus. Deux jours plus tard, il est élu président du Sénat au 2e tour de scrutin. Il succède à ce poste à Émile Loubet, élu président de la République, auquel il succédera par ailleurs à l’Élysée, sept ans plus tard.
 Fallières est constamment réélu président du Sénat jusqu’en 1906. A ce titre, il préside la Haute Cour de Justice qui juge, en 1899, Déroulède, Buffet, Ramel et Godefroy pour l’affaire de la caserne de Reuilly, liée à la tentative de coup d'État pendant les obsèques du président Félix Faure.
 Élu le 17 janvier 1906, il succède à Émile Loubet en remportant la victoire face à Paul Doumer.
Au cours de sa présidence il travaille au renforcement de la Triple Entente.
 En 1912, il instaure l'isoloir qui permet d'organiser les votes secrets.
Son mandat se termine en 1913. Il choisit de ne pas se représenter.
 Il meurt le 22 juin 1931.

dimanche 11 mars 2012

Émile Loubet



Émile Loubet, né le 30 décembre 1838), mort le 20 décembre 1929) président de la République française (18 février 1899 - 18 février 1906).
Il épouse à Montélimar, le 18 août 1869, Marie-Louise Picard (1843-1925).
Émile Loubet est un républicain modéré. Pendant ses études de droit, il fait la connaissance de Léon Gambetta et entre à sa suite en politique. Après avoir été élu maire de Montélimar et conseiller général, il est élu député de la Drôme le 20 février 1876.il siège à gauche de l'hémicycle de l'Assemblée nationale à partir du 20 février 1876.
18 juin 1877, il fait partie des députés du « Bloc des Gauches » qui votent la défiance au gouvernement d'ordre moral du duc de Broglie. Loubet,  est sanctionné et perd sa charge de maire.
Il demeure député jusqu’en janvier 1885, date à laquelle il est élu sénateur et devient rapidement un acteur majeur de la gauche républicaine. Il est nommé Secrétaire de la Chambre haute, puis intègre la Commission des Finances en tant que rapporteur général du Budget.
Lorsque, dans le premier ministère constitué après l’élection du président de la République Sadi Carnot, dans le cabinet de Pierre Tirard, il est chargé du portefeuille des Travaux publics.
Avril 1888, il est appelé par le président Carnot à la présidence du Conseil, responsabilité qu’il exerce de février à novembre 1892. Ministre de l’intérieur dans le cabinet Ribot, l’affaire du Panama conduit à son remplacement le 1er janvier 1893. Emile Loubet reprend son siège au Sénat et redevient président de la commission des finances.
 Le 1er janvier 1896, Émile Loubet devient le président du Sénat après la démission de Paul-Armand Challemel-Lacour. À ce titre, c'est lui qui annonce le 17 février 1899 la mort du président Félix Faure.
La mort subite de Félix Faure ouvre la course à la présidence de la République. L'élection oppose le camp des antidreyfusards aux dreyfusards. Jusqu'ici, Félix Faure aurait appuyé les adversaires de la révision du procès de Dreyfus.
Émile Loubet est élu président de la République le 18 février 1899. L'élection a deux répercussions immédiates : Déroulède tente sans succès de faire un coup d'État pour renverser la République et Loubet est personnellement agressé à coups de canne.
La présidence de Loubet est l'une des plus stables de la Troisième République. Seuls 4 présidents du Conseil se succèdent à Matignon : Dupuy, Waldeck-Rousseau, Combes et Rouvier.
Le septennat d'Émile Loubet est le théâtre de décisions marquantes dans l'histoire de la République française : grâce de Dreyfus, loi sur les associations et loi sur la séparation des Églises et de l'État.
Le septennat est aussi marqué par une intense activité diplomatique avec d'une part l'alliance franco-russe en septembre 1901,  et se rend en visite officielle en Russie en 1902 - et d'autre part le Royaume-Uni.
 À la fin de son mandat présidentiel, il est le premier président de la IIIe République à quitter l'Élysée après avoir accompli un mandat complet.
 Émile Loubet se retire ensuite de la vie politique et décède le 20 décembre 1929.

samedi 10 mars 2012

Félix Faure



Félix Faure, né le 30 janvier 1841 et mort le 16 février 1899président de la République de 1895 à sa mort.
Il effectue sa scolarité au collège de Beauvais (1852-1854), puis à l'école Pompée (1854-1857), internat privé d'Ivry-sur-Seine.
Il part deux ans en Angleterre, où il apprend l'anglais et les notions du commerce. Il s’engage  dans les chasseurs d'Afrique, Félix Faure envisage une carrière militaire, mais la campagne d'Italie de 1859 le fait renoncer.
1861, il effectue un stage de 18 mois à la tannerie d'Amboise.
Il épouse, le 18 juillet  1865, Marie-Mathilde Berthe Belluot.
 1863, Félix Faure est employé dans une maison de peausserie du Havre (Seine-Inférieure).
Janvier 1867, devenu négociant en cuir, il fonde sa première société, « Félix Faure et Cie ».
1865, Premier acte de son engagement en politique, Félix Faure signe avec des opposants à Napoléon III,  le programme de Nancy en faveur de la décentralisation.
Candidature aux élections municipales des 6 et 7 août 1870, en pleine guerre franco-allemande. Benjamin, de la « liste démocratique » qui remporte tous les sièges au conseil municipal, Félix Faure est élu au 22e rang.
Le 5 septembre 1870, suite à la bataille de Sedan sur ordre du préfet, le conseil municipal du Havre est remanié et Félix Faure, devient le 3e premier adjoint, à l'âge de 29 ans. Chargé de la défense de la ville.
Félix Faure fut élu député de la Seine-Inférieure en 1881.
Il est sous-secrétaire d'État aux Colonies dans plusieurs cabinets successifs, puis sous-secrétaire d'État à la Marine et enfin ministre de la Marine.
Suite de la démission de Casimir-Perier, il est élu président le 17 janvier 1895.
Il contribue au rapprochement franco-russe.
 Il participe à l'expansion coloniale, notamment avec la conquête de Madagascar. Les relations avec l'Angleterre sont tendues depuis la crise de Fachoda. Son mandat est marqué par l'affaire Dreyfus.
Félix Faure meurt le 16 février 1899.

vendredi 9 mars 2012

Jean Casimir-Perier




Jean Casimir-Perier, né le 8 novembre 1847 à Paris et mort le 11 mars 1907.
 Il est président de la République française du 27 juin 1894 au 16 janvier 1895, date de sa démission.
Il étudie au lycée Condorcet.
Il épouse à Paris le 17 avril 1873, sa cousine Hélène Perier-Vitet.
Il entre dans la vie publique comme secrétaire de son père, ministre de l'Intérieur dans le ministère Thiers.
 1874 il est élu conseiller général de l'Aube, puis député,  lors des élections générales de 1876.
Il rejoint le groupe des Républicains  de gauche. Il refuse de voter l'expulsion des princes en 1883 et démissionne comme député quand la loi est promulguée, à cause de ses liens avec la famille d'Orléans.
17 octobre 1883 il devient sous-secrétaire d'État à la Guerre, poste qu'il occupe jusqu'au 30 mars 1885.
1890 à 1892 il est vice-président de la Chambre, tout en présidant la commission des Finances.
1893 il accède à la présidence de la Chambre.
Le président de la République, Sadi Carnot, le nomme président du Conseil le 3 décembre 1893.
9 décembre 1893 a lieu l'attentat d'Auguste Vaillant à la Chambre des députés, point d'orgue de la vague d'attentats anarchistes. Le gouvernement vote les « Lois scélérates ». Vaillant est guillotiné.
Casimir-Perier  signe le 4 janvier 1894 l'Alliance franco-russe qui reste un temps secrète.
 Le 3 mars, Spuller appelle dans un discours à la Chambre à la tolérance dans les affaires religieuses, ces déclarations suscitent surtout l'émoi des anticléricaux qui accusent le président du Conseil de « pactiser avec l'ennemi ».
 Le cabinet se retrouve alors fragilisé. Le ministre des Travaux publics Jonnart refuse d'accorder la liberté syndicale aux employés des chemins de fer, la Chambre refuse de voter l'ordre du jour et Casimir-Perier remet sa démission le 23 mai 1894.
Casimir-Perier retrouve aussitôt la présidence de la Chambre. Le 25 juin 1894, le président Carnot est assassiné à Lyon. Casimir-Perier apparaît comme un successeur du président défunt, comme son héritier. Mais il se montre très réticent à poser sa candidature. Il se laisse finalement convaincre.
 Le 27 juin 1894, soutenu par la droite, il est élu président.
Sa présidence ne dure que six mois. La démission du ministère Dupuy le 14 janvier 1895 est suivie le lendemain de la sienne. Il l'explique par le fait qu'il se voit ignoré par les ministres.
Il meurt dans sa soixantième année en 1907.

jeudi 8 mars 2012

Sadi Carnot




Sadi Carnot, né le 11 août 1837 et mort le 25 juin 1894. Il fut président de la République du 3 décembre 1887 au 25 juin 1894, date de son assassinat.
 Il a précédemment occupé les fonctions de haut fonctionnaire, de député de la Côte-d'Or, de préfet de la Seine-Inférieure, de sous-secrétaire d'État aux Travaux, de ministre des Travaux publics et de ministre des Finances.
 Il est l'élève du lycée Condorcet puis de l'École Polytechnique (Promotion X1857) et enfin de l'École des ponts et chaussées dont il sort major en 1863.
 1er juin 1863, il épouse à Paris, Cécile Dupont-White
Il devient ingénieur en chef de la Haute-Savoie, où il conçoit et fait construire vers 1874 le fameux système de régulation de la sortie des eaux du lac d'Annecy, communément appelé « les vannes du Thiou ». Joyau technique et architectural.
 Il est élu député de la Côte-d'Or en 1871, et occupe des postes de haut fonctionnaire, notamment au Conseil supérieur des Ponts et Chaussées, puis il est nommé préfet de la Seine-Inférieure.
Sous-secrétaire d'État aux Travaux publics puis ministre des Travaux publics, il devient ministre des Finances en 1885 dans le gouvernement de  de Freycinet.
Suite de la démission de Jules Grévy, mis en cause dans l'affaire des décorations, Sadi Carnot est élu président de la République le 3 décembre 1887. Le début de son mandat est marqué par l'agitation boulangiste et le scandale de l'affaire de Panama (1892), ainsi que par le rapprochement avec la Russie.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste (une partie des lois relatives à la liberté individuelle et aux délits de presse visant à réprimer cette agitation, qualifiées de lois scélérates par l'opposition socialiste, venaient d'être votées).
Sadi Carnot est blessé par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, lors de l'Exposition de Lyon.
 Le président de la République meurt des suites de ses blessures, peu après minuit, le 25 juin 1894. 

mercredi 7 mars 2012

Jules Grévy



Jules Grévy, né le 15 août 1807 et mort le 9 septembre 1891.
Il suit des  études à Dole. 1823 celui-ci est repris par les Jésuites, son père le retire et l'inscrit au collège de Poligny. Il obtient une licence de droit à Paris et devient avocat. Il publie, en 1836, un recueil général de formules pour tous les actes judiciaires, Le Procédurier.
Sa carrière politique débute lors de la révolution de 1848 : il est alors nommé commissaire de la République dans le Jura par le gouvernement, puis est élu député du Jura en avril de la même année, à l'Assemblée constituante.
Jules Grévy se marie le 29 août 1848 à Paris, avec Coralie Fraisse.
1849, Jules Grévy est élu à l'Assemblée législative, puis vice-président de celle-ci. Le 2 décembre 1851, lors du coup d'État, il est arrêté, puis libéré. Retourné au barreau, il est élu membre du conseil de l'ordre des avocats du Barreau de Paris en 1862, puis, en 1868, bâtonnier.
Elu député du Jura en 1868, il siège dans l'opposition. Il est hostile  à la déclaration de guerre.
Février  1871, il est élu président de l'Assemblée nationale, jusqu'à sa démission en avril 1873.
Jules Grévy est président de la Chambre des députés à partir du 8 mars 1876 où il est élu président. Son élection est confirmée le 13 mars. Il est chargé de la direction du parti républicain à la mort de Thiers, en 1877. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1873, sans succès.
30 janvier 1879, Mac Mahon démissionne. Le jour-même, les parlementaires élisent Grévy à la présidence.
Révision de la Constitution du 19 au 21 juin, porte sur des mesures qui pérennisent  la République : le 14 juillet, la Marseillaise sont adoptés, le  parlement est  transférées à Paris et le président au sein de l'Élysée.
Le 9 août est votée la « loi Paul Bert », qui créé des Écoles normales.
Grevy soutient les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations religieuses. Le président du Conseil Freycinet est ainsi opposé à l'Église.
29 mars, la  loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner, les Jésuites  quitte la France.
 Il célèbre la première fête nationale le 14 juillet 1880.
21 décembre 1880, des collèges et lycées pour filles sont créés.
 Les lois Jules Ferry rendent progressivement l'école gratuite (1881), l'éducation obligatoire et l'enseignement public laïque (1882).
19 janvier 1882, krach financier de l'Union générale.
1881, la liberté de réunion sans autorisation est accordée et en 1884, les anciens membres de la famille royale déclarés inéligibles aux élections républicaines.
1881, un protectorat sur la Tunisie est créé, entre 1883 et 1885 l'Annam et le Tonkin sont occupés et en 1885, un protectorat instauré sur Madagascar.
Jules Grévy est facilement réélu à la présidence de la République, lors de l'élection présidentielle de décembre 1885.
 C'est à l'occasion du décès de Victor Hugo, le 22 mai 1885, qu'il décide de rendre au Panthéon de Paris le statut de temple républicain. Des funérailles y seront organisées le 1er juin 1885.
1887, éclate le scandale des décorations : le gendre du président, Daniel Wilson, est accusé de trafic d'influence.  Les chambres appellent alors Grévy à la démission, qui dans un premier temps refuse, puis se soumet, le 2 décembre.
Jules Grévy meurt le 9 septembre 1891.

mardi 6 mars 2012

Patrice de Mac Mahon




Patrice de Mac Mahon, comte de Mac Mahon, duc de Magenta, né le 13 juillet 1808, mort le 17 octobre 1893, a été maréchal de France, et le 3e président de la République française, fonction qu'il a occupée du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.
1820, il entre au Petit Séminaire à Autun. Il achève ses études au collège Saint-Louis à Paris, puis il entre à l’école spéciale militaire à compter du 23 octobre 1825, il rejoint pour deux ans l’école d’application d’état-major, le 1er octobre 1827. Sorti de l'École militaire de Saint-Cyr, il entre dans l'armée en 1827, et sert d'abord lors de l'expédition d'Alger.
 Rappelé en France, il attire de nouveau l'attention lors de l'expédition d'Anvers en 1832.
Capitaine en 1833, retour  en Algérie.
 Il se distingue au siège de Constantine en 1837.
Jusqu’à 1855, il est en Algérie et accède au grade de général de division.
Septembre 1855, pendant la guerre de Crimée, il commande la 1re division d'infanterie du 2e corps de l'armée d’Orient.
 A son retour en France, il est fait sénateur. Il refuse le commandement suprême des troupes françaises, et est envoyé, en Algérie.
1859, il se distingue lors de la campagne d'Italie, par la victoire française de Magenta. Il reçoit le bâton de maréchal, et est titré duc de Magenta.
1861, il représente la France au couronnement de Guillaume Ier.
1864, il est nommé gouverneur général d'Algérie.
 1870, il présente sa démission  suite à, de nombreuse plaintes en Algérie.
Il participe à la guerre franco-prussienne de 1870, essuie plusieurs défaites en Alsace et lors de la bataille de Sedan où il est blessé. Il est fait prisonnier à Sedan.
 1871, il est nommé à la tête de l'armée dite « versaillaise » qui réprime la Commune de Paris.
Il est élu président de la République après la chute d'Adolphe Thiers le 24 mai 1873.
Après avoir limogé le président du Conseil Dufaure, il le remplace par le duc Broglie un monarchiste, projetant ainsi une restauration. Mais l'échec de cette restauration le conduit à voter le septennat.
 Avec le duc de Broglie comme président du Conseil, il prend une série de mesures d'« ordre moral ». L'Assemblée vote, le 9 novembre 1873, son mandat à sept ans. Il assiste plutôt qu'il n'y prend part aux procédures de  janvier et février 1875, aboutissent aux lois fondamentales qui établissent finalement la République.
Il consent en 1876 à la formation des cabinets Dufaure et Simon, dominés par les républicains.
 Quand des évêques, recommandant à la sympathie du gouvernement français le cas du pape captif Pie IX, sont suivis d'une résolution de la Chambre proposée par la gauche et demandant au Gouvernement de « réprimer les manifestations ultramontaines » (4 mai 1877). Mac Mahon, constitue un ministère conservateur (Broglie). Il convainc le Sénat de dissoudre la Chambre, et fait un voyage à travers le pays pour assurer le succès des Conservateurs.
14 octobre,  les élections donnent à la gauche une majorité, et Broglie démissionne le 19 novembre.
Mac Mahon tente d'abord de former un gouvernement de fonctionnaires dirigé par le général de Rochebouët, mais la Chambre refuse.
 Les élections sénatoriales du 5 janvier 1879 gagné par la gauche, Mac Mahon, préfère démissionner le 30 janvier 1879.
Patrice de Mac Mahon meurt le 17 octobre 1893.

lundi 5 mars 2012

Adolphe Thiers




Adolphe Thiers, né le 15 avril 1797 à Bouc-Bel-Air1 mais déclaré à l'état-civil de Marseille et mort le 3 septembre 1877 à Saint-Germain-en-Laye, est un avocat, journaliste, historien et homme d’État français.
Il étudie le droit à Aix-en-Provence avant de s’installer en 1821 à Paris où, partisan d’une monarchie parlementaire de type anglais, il fréquente les milieux politiques et parvient à devenir proche de Talleyrand.
De 1823 à 1827, il publie une Histoire de la Révolution
Il fonde début de 1830, un journal d’opposition au régime de Charles X, le National, dans lequel il développe ses conceptions politiques.
Election à l’Académie française en 1833.
 Il entre, le 11 octobre 1832, dans le premier ministère Soult comme ministre de l'Intérieur.
Novembre 1833, il épouse Élise Dosne.
22 février au 6 septembre 1836. Louis-Philippe nomme Thiers chef du gouvernement.  Thiers est fragilisé par la reprise de l’agitation républicaine à la suite de l’attentat d’Alibaud (25 juin 1836) contre Louis-Philippe.
De 1837 à 1839, Thiers cherche ardemment sa revanche et combat sans relâche son successeur, le comte Molé.
Thiers subit un camouflet avec l’élection à la présidence de la Chambre des députés, le 14 avril 1839, d’un dissident du centre gauche, Passy, alors qu’il soutenait Barrot.
Un mois plus tard, il tente, de se faire élire en vain à la présidence de la Chambre, le 14 mai.
Président du Conseil du 1er mars au 29 octobre 1840, il est finalement écarté en faveur de Guizot, Thiers retourne à l'opposition. Il continue à siéger à la chambre des députés dans l’opposition centre gauche où il prend peu la parole, rédigeant la suite de son histoire de la Révolution (Le Consulat et l’Empire 1845-1862). Il encourage la campagne des banquets qui conduit à la révolution de 1848
Il soutient la révolution de 1848 menant à la chute du cabinet Guizot. Le 23 février 1848, il est appelé par Louis-Philippe pour prendre la place de Guizot, mais Thiers est déjà rallié à la république.
 Élu au gouvernement provisoire, il ne va cesser de voter avec la droite contre les socialistes. Il apporte alors son appui à une République conservatrice.
 Il appuie la candidature de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence, avec le parti de l'Ordre.
Opposé au coup d'État du 2 décembre 1851 du futur Napoléon III, il fuit en Suisse, revient en 1852 mais se tient dans un premier temps à l’écart de la vie politique.
Il est élu député de Paris en 1863. Il fait un discours remarqué sur les « libertés nécessaires » et devient le chef de l’opposition libérale.
 Après la défaite de Sedan (1870), la France de la Défense nationale veut continuer la guerre engagée contre la Prusse par Napoléon III. Jules Favre, en septembre-octobre 1870, le mandate pour faire la Tournée des Capitales européennes à la recherche d’aides.
Il est élu « chef du pouvoir exécutif de la République française » — c’est-à-dire à la fois chef de l’État et du gouvernement — le 17 février 1871 par l’Assemblée nationale, réfugiée à Bordeaux.
Depuis Versailles où s’est installé le gouvernement, Thiers organise le siège de Paris, qui se soldera par l'écrasement de l’insurrection.
14 avril 1871 revint sur la loi du 7 juillet 1852, adoptée sous le Second Empire : le maire est élu par le conseil municipal (lui-même élu au suffrage universel), sauf dans les villes de plus de 20 000 habitants où le maire est nommé à la discrétion du Gouvernement.
Thiers, fait voté le 21 juin 1871, un grand emprunt public
 Il conclut le traité de Francfort avec Bismarck le 10 mai 1871.
10 Août 1871 Vote sur la loi du maintien le préfet comme unique représentant de l'État dans le département ; le Conseil général est élu au suffrage universel masculin.
Vote de la loi du 27 juillet 1872 sur l'armée, refusant aux militaires, souvent républicains, le droit de vote. L'armée devint ce qu'on appela "la Grande Muette".
Par décret du 2 septembre 1871, Jules Dufaure, le Garde des Sceaux est nommé vice-président du Conseil.
Devant les échecs d'une restauration, Thiers semble se tourner de plus en plus vers le régime républicain, et dans un discours du 13 novembre 1872, il affirme son ralliement à la République, qu'il voulait conservatrice et politiquement libérale.
15 mars 1873 est signée la convention d'évacuation des troupes allemandes, qui ne rend plus Thiers indispensable à la majorité monarchiste. Une "Union des droites" se forment autour d'Albert de Broglie afin de faire "prévaloir dans le gouvernement une politique résolument conservatrice".
23 mai 1873, Thiers prononce un discours de deux heures, signifiant à la majorité monarchistes que la République serait le seul régime viable :
Mis en minorité, il démissionne le 24 mai, persuadé qu'il sera rappelé.
Patrice de Mac-Mahon, légitimiste, général ayant réprimé la Commune, est alors élu Président  le soir même.
En 1877, l’année de sa mort, Gambetta le proclame « libérateur du territoire ». 

dimanche 4 mars 2012

Napoleon III




Né à Paris le 20 avril 1808 à Paris, mort à Chislehurst dans le Kent le 9 janvier 1873, Charles Louis Napoléon, est le troisième fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais.
Louis Napoléon est élevé par sa mère, devenue duchesse de Saint-Leu après la chute de l’Empereur. Il passe sa jeunesse en Suisse, au château d’Arenenberg.
Elève au collège militaire d’Augsbourg puis à l’École militaire de Thoune, il sort officier d’artillerie de l’armée Suisse.
Décembre 1830, Louis-Napoléon prend part à une conspiration contre le pouvoir pontifical, qui lui vaut d’être expulsé de Rome.
Février 1831, il se lance avec son frère dans l’insurrection des Romagnes et combat les troupes pontificales.
 Son frère  Napoléon-Louis meurt de la rougeole à Forli. Lui-même échappe à la répression autrichienne, traverse la France  grâce à sa mère et, de Londres, se mêle à un complot militaire, d’ailleurs étouffé dans l’œuf, contre la monarchie de Juillet. Il revient alors à Arenenberg.
30 octobre 1836, il tente un coup de main à Strasbourg. L’affaire est un échec. Louis-Napoléon est arrêté, expulsé il  débarque aux États-Unis.
Revenu à Arenenberg, il part pour Londres, le gouvernement français ayant menacé la Suisse d’invasion s’il n’était pas expulsé.
6 août 1840, Louis-Napoléon débarque près de Boulogne à la tête d’une cinquantaine de conjurés. Nouvelle échec.
6 octobre 1840, Louis-Napoléon est condamné à l’emprisonnement perpétuel. Enfermé au fort de Ham, il s’y livre, avec une grande curiosité d’esprit, à des travaux historiques, économiques, sociaux et politiques.
1844, publication de L'Extinction du Paupérisme.
Mai 1846, après six ans de captivité, Louis Napoléon  parvient à s’échapper.
Juin 1848, il est élu représentant à l’Assemblée constituante le même jour dans quatre départements.
15 juin,  Il démissionne  pour éviter de provoquer par sa présence le vote d’une loi d’exil.
Septembre réélection  dans cinq départements,
10 décembre, il se présente à la présidence de la République, seul candidat dont le nom soit connu des ruraux, il est élu.
2 décembre 1851, Ne pouvant faire modifier la Constitution,  il provoque un coup d’Etat. Dissolution de l’Assemblée, rétablissement du suffrage universel et un plébiscite sur les institutions.
Le coup d’Etat est plébiscité le 21 décembre 1851.
15 janvier 1852 est promulguée une constitution inspirée de la Constitution consulaire de l’an VIII. Louis Napoléon porte, son mandat de président à dix ans.
21 novembre 1852 un nouveau plébiscite destiné au rétablissement de la dignité impériale. La réponse est sans équivoque : « oui ».
1853, Napoléon III épouse Eugénie de Montijo.
1856, Naissance du prince héritier Eugène Louis Napoléon en 1856.
1859 débuts de « l'empire libéral ».
23 janvier 1860, Traité de commerce du avec la Grande-Bretagne.
19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse.
2 septembre 1870 défaite lors de la bataille de Sedan.
4 septembre 1870, la République est proclamée
Napoléon III part en exil en Angleterre, où il meurt en janvier 1873.

Louis Napoleon Bonaparte



Né à Paris le 20 avril 1808 à Paris, mort à Chislehurst dans le Kent le 9 janvier 1873, Charles Louis Napoléon, est le troisième fils de Louis Bonaparte et d’Hortense de Beauharnais.
Louis Napoléon est élevé par sa mère, devenue duchesse de Saint-Leu après la chute de l’Empereur. Il passe sa jeunesse en Suisse, au château d’Arenenberg.
Elève au collège militaire d’Augsbourg puis à l’École militaire de Thoune, il sort officier d’artillerie de l’armée Suisse.
Décembre 1830, Louis-Napoléon prend part à une conspiration contre le pouvoir pontifical, qui lui vaut d’être expulsé de Rome.
Février 1831, il se lance avec son frère dans l’insurrection des Romagnes et combat les troupes pontificales.
 Son frère  Napoléon-Louis meurt de la rougeole à Forli. Lui-même échappe à la répression autrichienne, traverse la France  grâce à sa mère et, de Londres, se mêle à un complot militaire, d’ailleurs étouffé dans l’œuf, contre la monarchie de Juillet. Il revient alors à Arenenberg.
30 octobre 1836, il tente un coup de main à Strasbourg. L’affaire est un échec. Louis-Napoléon est arrêté, expulsé il  débarque aux États-Unis.
Revenu à Arenenberg, il part pour Londres, le gouvernement français ayant menacé la Suisse d’invasion s’il n’était pas expulsé.
6 août 1840, Louis-Napoléon débarque près de Boulogne à la tête d’une cinquantaine de conjurés. Nouvelle échec.
6 octobre 1840, Louis-Napoléon est condamné à l’emprisonnement perpétuel. Enfermé au fort de Ham, il s’y livre, avec une grande curiosité d’esprit, à des travaux historiques, économiques, sociaux et politiques.
1844, publication de L'Extinction du Paupérisme.
Mai 1846, après six ans de captivité, Louis Napoléon  parvient à s’échapper.
Juin 1848, il est élu représentant à l’Assemblée constituante le même jour dans quatre départements.
15 juin,  Il démissionne  pour éviter de provoquer par sa présence le vote d’une loi d’exil.
Septembre réélection  dans cinq départements,
10 décembre, il se présente à la présidence de la République, seul candidat dont le nom soit connu des ruraux, il est élu.
2 décembre 1851, Ne pouvant faire modifier la Constitution,  il provoque un coup d’Etat. Dissolution de l’Assemblée, rétablissement du suffrage universel et un plébiscite sur les institutions.
Le coup d’Etat est plébiscité le 21 décembre 1851.
15 janvier 1852 est promulguée une constitution inspirée de la Constitution consulaire de l’an VIII. Louis Napoléon porte, son mandat de président à dix ans.
21 novembre 1852 un nouveau plébiscite destiné au rétablissement de la dignité impériale. La réponse est sans équivoque : « oui ».
1853, Napoléon III épouse Eugénie de Montijo.
1856, Naissance du prince héritier Eugène Louis Napoléon en 1856.
1859 débuts de « l'empire libéral ».
23 janvier 1860, Traité de commerce du avec la Grande-Bretagne.
19 juillet 1870, la France déclare la guerre à la Prusse.
2 septembre 1870 défaite lors de la bataille de Sedan.
4 septembre 1870, la République est proclamée
Napoléon III part en exil en Angleterre, où il meurt en janvier 1873.

mercredi 29 février 2012

Louis-Philippe Ier



Louis-Philippe Ier, né Louis-Philippe d'Orléans (6 octobre 1773 à Paris - 26 août 1850 à Claremont dans le Surrey, Angleterre), duc de Chartres (1773-1793) puis duc d'Orléans (1793-1830), connu sous la Révolution française comme le citoyen Chartres ou encore Égalité fils, puis roi des Français de 1830 à 1848.
 Admirateur du régime britannique qu'il prend pour modèle, son règne est caractérisé par le développement et l'enrichissement rapide de la bourgeoisie manufacturière et financière, l'extrême misère des classes ouvrières et la paupérisation des paysans devenus ouvriers, et des révoltes populaires incessantes qui finiront par emporter son régime. Il est le dernier roi à avoir effectivement régné.
 Né à Paris, Louis-Philippe d'Orléans est le fils de Louis Philippe Joseph d'Orléans (1747-1793), duc d'Orléans (connu sous le nom de « Philippe Égalité ») et de Louise Marie Adélaïde de Bourbon, Mademoiselle de Penthièvre (1753-1821).
 Titré duc de Valois de sa naissance à la mort de son grand-père en 1785, il porte ensuite le titre de duc de Chartres. Comme son père, le duc de Chartres est un partisan de la Révolution française. Sous l'influence de sa gouvernante, Madame de Genlis, il entre au club des Jacobins. Il participe en tant que lieutenant général aux batailles de Valmy, Jemappes où il joue un rôle non négligeable en évitant la retraite du centre lors du premier assaut, et Neerwinden. (Son titre de lieutenant général au service des armées républicaines et plus tard au service de Charles X, lui vaut son inscription sur l’Arc de triomphe.)
 Il tente de persuader son père de ne pas participer au procès de Louis XVI. Philippe Égalité vote cependant la mort du roi avant d’être lui-même jugé et exécuté le 6 novembre 1793. Portant le poids de la responsabilité du régicide de son père, il sera regardé avec hostilité par les émigrés royalistes.
Il rejoint la Belgique en avril 1793 à la suite de son chef, le général Dumouriez. Il passe en Suisse où il exerce le métier de professeur au collège de Reichenau. Les années suivantes il visite les pays scandinaves, part pour une expédition en Laponie qui le conduit jusqu'au cap Nord. « Premier Français à gagner le cap Nord, il en gardera fierté et envoya en 1838, une frégate porter sur les lieux son buste en bronze ». En 1796, le Directoire consent à la libération des deux jeunes frères de Louis-Philippe à la condition que celui-ci s'embarquera aux États-Unis avec eux. Ils s'installent à Philadelphie puis effectuent un périple au nord-est du pays. Entre le printemps 1798 et l'automne 1799, ils séjournent à La Havane. L’arrivée au pouvoir de Bonaparte ne met pas fin à son exil durant l’Empire.
 En 1809 Louis-Philippe épouse Marie Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles
Après l’abdication de Napoléon, en 1814, Louis-Philippe rentre vivre en France, confirmé dans le titre de duc d’Orléans dont il avait hérité à la mort de son père.
 Sous la Restauration, les règnes de Louis XVIII et de Charles X, la popularité de Louis-Philippe grandit. Il incarne une opposition mesurée à la politique des ultras et ne rejette pas la Révolution.
 Louis-Philippe prend garde à se conduire modestement et bourgeoisement, envoyant ses fils au lycée Henri-IV. Au lendemain de la mort de Louis XVIII, il obtient le rang d'altesse royale accordé par Charles X, de même, grâce au nouveau roi, il est le plus grand des indemnisés de la Loi du milliard aux émigrés de 1825.
En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » renverse Charles X, qui abdique en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux. Charles X institue le duc d’Orléans comme lieutenant-général du Royaume.
 Louis-Philippe se fait proclamer roi des Français (et non roi de France) par la Chambre des députés.
En 1832, la fille de Louis-Philippe, Louise, devient la première reine des Belges en épousant Léopold Ier.
 En 1838 il envoie une expédition au Mexique pour ce qui est appelé la Guerre de la pâtisserie.
 À partir de 1842 commence l'installation en Côte d'Ivoire. Les troupes françaises s'emparent d´abord de la zone lagunaire.
 En 1843,  un traité d'amitié et de commerce est signé avec le souverain du Choa Sahlé Sellassié.
 En signe d’Entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni, le roi Louis-Philippe reçoit la reine Victoria dans son château d'Eu, à deux reprises en 1843 et 1845, tandis qu'il visite la souveraine britannique au château de Windsor en 1844.
 Pendant quelques années, Louis-Philippe règne plutôt modestement, évitant l'arrogance, la pompe et les dépenses excessives de ses prédécesseurs. En dépit de cette apparence de simplicité, les soutiens du roi viennent de la moyenne bourgeoisie.
Le support donné d'abord au parti du « Mouvement » dirigé par Adolphe Thiers fait place au conservatisme incarné par François Guizot. Sous sa conduite, les conditions de vie des classes populaires se détériorent, les écarts de revenus augmentant considérablement. Une crise économique en 1846–1848, liée aux actions du parti républicain qui organise la campagne des Banquets, amène le peuple à une nouvelle révolution contre le roi lorsque celui-ci interdit le banquet du 22 février 1848.
 Devant le déroulement de l’insurrection, Louis-Philippe abdique le 24 février 1848 en faveur de son jeune petit-fils « Louis-Philippe II » (son fils et héritier, le prince royal Ferdinand-Philippe, étant mort dans un accident à Neuilly-sur-Seine en 1842). Craignant de subir le même sort que Louis XVI et Marie-Antoinette, il se déguise et quitte Paris. Voyageant dans une voiture banale sous le nom de Mr. Smith, il s’enfuit en Angleterre.
 Cependant l’Assemblée nationale, quoique prête, de prime abord, à accepter son petit-fils comme roi, change d’avis, et suit l’opinion publique, décidant de proclamer la Deuxième République dans des circonstances controversées,  le 24 février 1848.
 Louis-Philippe et sa famille vivent en Angleterre jusqu’à sa mort (le 26 août 1850) à Claremont (Surrey). 

mardi 28 février 2012

Napoléon II




Napoléon François Charles Joseph Bonaparte, prince impérial, titré roi de Rome à sa naissance puis prince de Parme, proclamé Napoléon II à la fin des Cent-Jours et enfin titré duc de Reichstadt par son grand-père l'empereur d'Autriche, est né le 20 mars 1811, à Paris, et mort le 22 juillet 1832 à Vienne. Il était le fils et l'héritier de Napoléon Ier, empereur des Français, et de sa seconde épouse Marie-Louise d'Autriche.  Il fut à son tour reconnu empereur, régnant sous le nom de Napoléon II, du 4 au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815 (son père ayant abdiqué en 1814 puis en 1815).
Le 4 avril 1814, Napoléon rédige un acte d'abdication réservant les droits de son fils. Le 6 avril 1814, Napoléon doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance.. Un convoi emmenant Marie-Louise et son fils à Vienne partit le 23 avril 1814. Son règne théorique fut de 2 jours en 1814.
 Le traité de Fontainebleau du 11 avril 1814, il fut nommé prince de Parme, étant le fils et  de la nouvelle duchesse souveraine de Parme.  Le traité du 10 juin 1817 retira définitivement au fils de Marie-Louise à la fois son titre de prince et ses droits sur Parme qui avaient déjà été remis en cause par l'acte du congrès de Vienne du 9 juin 1815 et dévolus aux Bourbon-Parme.
 Marie-Louise finit par laisser son fils à Vienne pour s'en aller régner à Parme.
Sous les Cent-Jours, l'acte additionnel aux constitutions de l'empire du 22 avril 1815 rendit au fils de Napoléon Ier restauré le titre de prince impérial. À la fin des Cent-Jours, l'abdication faite au palais de l'Élysée le 22 juin 1815 indique : « Ma vie politique est terminée, et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon II, empereur des Français. ».
Une commission de gouvernement se met en place et désigne Napoléon II (qui se trouve alors à Vienne), dans tous ses documents, comme l'empereur, avant de se dissoudre le 7 juillet 1815. Louis XVIII entre à Paris le 8 juillet 1815 pour y régner à nouveau.
Le 22 juillet 1818, l’empereur d’Autriche  érige en duché le domaine de Reichstadt, lui attribue le titre de duc de Reichstadt avec le titre d'altesse sérénissime. Il érigea la ville de Reichstadt en duché héréditaire et fixa par lettres patentes impériales du 22 juillet 1818 le titre, de son petit-fils.
Eté 1822, l’empereur nomma son petit-fils caporal : l’enfant en tira une grande fierté et, lors du repas  qui suivit, il apparut en uniforme.
1826, il prit la décision de devenir officier et il reçut une formation à cet effet.
 17 août 1828 : son grand-père le nomma capitaine dans son régiment de chasseurs tyroliens. Pour le récompenser, Marie-Louise lui donna le sabre des Pyramides.
 Il fut nommé chef de bataillon au régiment Lemezan-Salins), au début du mois de juillet 1830.
14 juin 1831, il prend son service au régiment d’infanterie hongroise.
En Belgique, début novembre 1830. On évoqua la candidature du duc de Reichstadt.
 Fin novembre 1830. Un ancien de la Grande Armée, le général Chlopicki, prit le pouvoir, et on cria « Vive Napoléon, roi de Pologne » à Varsovie.
Napoléon II mourut  en 1832sans alliance ni postérité.

lundi 27 février 2012

Napoléon




Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse et mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène.
Janvier 1779, Napoléon Bonaparte quitte la Corse pour entrer au collège d'Autun. Fin mai, il est admis à l'école militaire de Brienne. Il va y rester cinq ans.
Son père lui rend visite le 21 juin 1784. Le 22 septembre Napoléon  rentre à l’école militaire.
En septembre, il passe l'examen de sortie de l'école afin d'intégrer un régiment d'artillerie. Il est reçu lieutenant,  à l’examen de l’artillerie, et reçoit l’ordre de rejoindre, le régiment de la Fère. Il quitte Paris pour Valence le 30 octobre 1785.
15 septembre 1786,  il repose les pieds sur l’île de Corse à l’occasion de son congé.
1er juin 1788, il s’embarque pour rejoindre son régiment de La Fère en garnison à Auxonne. Il quitte Auxonne, pour un congé au début du mois de septembre 1789.
 Il est présent depuis le 15 juin 1788 au régiment de La Fère, alors à l'école royale d'artillerie à Auxonne dirigée par le maréchal-baron du Teil. Ce dernier lui confie la répression de la première émeute locale qui éclate le 19 juillet 1789.
Le 11 ou 12 février 1791, la fin de son congé le ramène dans la cité auxonnaise qu’il quitte définitivement le 14 juin 1791.
Présent à Paris, il est spectateur de l’invasion des Tuileries par le peuple le 20 juin 1792. Louis XVI  signe quelques jours plus tard son brevet de capitaine, un de ses derniers actes publics.
Napoléon se fait élire lieutenant-colonel de la Garde nationale en mars 1792. C'est à ce poste de commandant qu'il fait ses premières armes en février 93, participant à la tête de l'artillerie à l'expédition de La Maddalena. Malgré l'efficacité de Napoléon, l'opération commandée par Cesari, est un échec.
Les désaccords entre les Paoli et les  Bonaparte s'accentuent  à la suite d'une lettre de Lucien Bonaparte à la Convention pour dénoncer Paoli, la famille de Napoléon, dont la maison a été mise à sac, est contrainte de quitter l'île à destination de Toulon, le 10 juin 1793. Peu après l'arrivée des Bonaparte, la région se révolte contre la Convention et Toulon est livrée aux Britanniques.
Capitaine d’artillerie, Bonaparte  est envoyé à l'automne 1793 et obtient, à la demande des commissaires Augustin Robespierre et Salicetti, le commandement de l'artillerie.
Napoléon soumet un plan d'attaque au général Dugommier qui permet la reprise de la ville aux troupes royalistes et britanniques le 18 décembre. Ses ordres contribuent à forcer la flotte britannique à quitter la rade de Toulon.
Il est fait général de brigade le 22 décembre. Après cette victoire, il sert en Italie.
 Ses amitiés avec les jacobins lui valent d’être arrêté après la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794). Libéré, il refuse d'être affecté en Vendée et erre à Paris un temps sans commandement, puis Barras lui demande le 13 vendémiaire an IV de réprimer l’insurrection royaliste.
Bonaparte est promu général de division, et  nommés commandant de l’armée de l'Intérieur, succédant à Barras qui devient membres du Directoire.
Il doit à Joséphine de Beauharnais,  ancienne maîtresse de Barras, qu'il vient d'épouser début de 1796, sa promotion à la tête de l’armée d'Italie, appelée à ouvrir un simple front de diversion. Il sait motiver ses hommes et fait, sur le terrain qu'il avait reconnu en 1793-94, une campagne d’exception. Il bat quatre généraux piémontais et autrichiens, et signe l’armistice de Cherasco. Dans une deuxième phase, il bat une nouvelle armée autrichienne envoyée en renfort, ce qui lui assure la conquête de Milan.
 À son retour d’Italie, en décembre 1797, Bonaparte est accueilli comme un héros par le Directoire qui organise une cérémonie pour célébrer la paix de Campo-Formio.
Février 1798, le Directoire soumet à Bonaparte l'idée d'une invasion de l'Angleterre. Il inspecte les côtes françaises, en vue de la réalisation du projet.
23 février 1798, le gouvernement abandonne le projet d'invasion de l'Angleterre sur les conseils de Bonaparte, qui, lui-même influencé par Talleyrand, persuade alors le Directoire de porter la guerre en Égypte, où il pourra couper la route des Indes.
5 mars, inquiet de la popularité de Bonaparte, le Directoire le charge de mener l'expédition en Égypte. De même, l'assemblée électorale des Landes l'ayant choisi pour député en avril 1798, son élection est invalidée le 22 floréal an VI (11 mai 1798), avec celle de 105 autres députés jacobins.
Avril 1798 est créée l’armée d’Orient, placée sous les ordres de Bonaparte. Des scientifiques formant l’Institut d’Égypte l'accompagnent.
19 mai 1798, Bonaparte quitte Toulon et parvient à échapper à la poursuite de la flotte britannique. Les Français s’emparent de Malte, le 10-11 juin 1798.
19 juin 1798, après avoir laissé une garnison sur place, la flotte met le cap sur Alexandrie qu’elle atteint le 1er juillet 1798. La ville est prise.
Il longe la côte égyptienne  jusqu’au delta du Nil qu’il remonte vers Le Caire. Le premier véritable combat a lieu à Chebreïs le 13 juillet 1798 où les mamelouks sont défaits.
21 juillet, à la bataille des Pyramides de Gizeh, Bonaparte bat à nouveau l’armée des mamelouks.
24 juillet, Bonaparte et son armée entrent triomphalement au Caire.
1er et 2 août, la flotte française est presque entièrement détruite à Aboukir par Nelson.
Suite à cette défaite, les Turcs, le 9 septembre, déclarent la guerre à la France.
Février 1799, Bonaparte se déplace en Syrie pour affronter les troupes ottomanes.
10 février 1799, Bonaparte quitte le Caire et bat les Turcs aux combats d’El-Arich et de Gaza.
7 mars 1799, la ville de Jaffa est prise et pillée par les Français.
19 mars 1799, Bonaparte met le siège devant Saint-Jean d’Acre.
13 avril 1799, bataille de Nazareth déroute les cavaliers ottomans
16 avril 1799, Bonaparte écrase l’armée turque de secours à la bataille du Mont-Thabor. Bien que victorieuse à cette bataille, le 16 avril 1799, l’expédition en Syrie sera décimée par la peste puis arrêtée à Acre.
De retour à Acre, Bonaparte essayera en vain, du 24 avril au 10 mai 1799, de prendre la ville.
17 mai 1799, Bonaparte décide d’abandonner le siège et retourne en Égypte.
14 juin 1799, il arrive au Caire et, dans un retournement de situation, bat les Turcs le 25 juillet 1799 à la bataille terrestre d'Aboukir. Il quitte le 23 août 1799 l’Egypte.
Il débarque à Saint-Raphaël le 9 octobre 1799. Arrivé dans la capitale, il s’entretient avec Talleyrand. Coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799).
20 brumaire, les trois Consuls sont désignés : Bonaparte, Sieyès et Ducos.
 La Constitution de l’an VIII est adoptée en comité restreint le 13 décembre 1799.La Constitution de l’an VIII entre en vigueur le 25 décembre 1799. Bonaparte.
En 1800, Bonaparte attaque et vainc l’Autriche une nouvelle fois. Battus à Marengo par Napoléon et à Hohenlinden par Moreau, les Autrichiens doivent signer le traité de Lunéville le 9 février 1801, ce qui amène les Britanniques à signer la paix d’Amiens le 25 mars 1802.
24 décembre 1800, une « machine infernale » (bombe) l’attend rue Saint-Nicaise.
La signature du Concordat par le Premier consul en 1801 reconnaît le catholicisme comme la religion « de la majorité des Français », et non plus comme religion d’État.
30 avril, Bonaparte solde la Louisiane aux États-Unis pour quatre-vingt millions de francs.
Après que Bonaparte eut étendu son influence sur la Suisse  et sur l’Allemagne, une dispute à propos de Malte sert de prétexte aux Britanniques pour déclarer une nouvelle fois la guerre à la France en 1803.
Napoléon se couronne Empereur le 2 décembre 1804.
1804, Napoléon met au point, un plan visant à l’invasion du Royaume-Uni. Cette ambition sombre définitivement à la bataille de Trafalgar, où la flotte franco-espagnole est détruite.
1805, la Troisième coalition se forme en Europe contre Napoléon. L’Empereur qui, à Boulogne, supervisait les préparatifs de l’invasion du Royaume-Uni, doit faire face à une guerre, et à l’autre bout de l’Europe. Il mène une offensive immédiate, acheminant la Grande Armée en Autriche, et s’assure une brillante victoire contre l’Autriche et la Russie à la bataille d’Austerlitz, dite « bataille des Trois-Empereurs ».
 1806, la Prusse provoque un nouveau conflit. La campagne que mène Napoléon est impressionnante de rapidité : il balaie l’armée prussienne à la bataille d'Iéna (doublée de la victoire d’Auerstaedt).
1807, Napoléon traverse la Pologne, remporte une victoire sur les Russes à Friedland et finit par signer, à Tilsit, un traité avec la Russie, qui divise l’Europe entre les deux puissances.
27 septembre au 14 octobre 1808, Napoléon donne rendez-vous à Alexandre Ier à Erfurt, pour un nouveau traité, afin qu’ils s’unissent contre l’Empire d'Autriche Le tsar refuse  suite à la trahison de Talleyrand.
Napoléon tente d’imposer le Blocus continental, qui vise à asphyxier l’industrie britannique. Le Portugal, vieil allié des Britanniques, refuse de signer ce traité. Napoléon recherche donc l’aide de l’Espagne pour envahir le Portugal. Il finit par envahir l’Espagne et y installe son frère Joseph, comme roi. Le Portugal est également envahi, mais trois campagnes (1808, 1810, 1811), ne viennent pas à bout de la résistance anglo-portugaise. Une partie de la population espagnole se soulève.
L’Autriche attaque une nouvelle fois la France elle est finalement vaincue lors de la bataille de Wagram.
2 avril 1810, Napoléon épouse l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche.
Alexandre Ier, poussé par la noblesse russe, refuse de coopérer avec Napoléon pour porter le coup final au Royaume-Uni. Napoléon, envahit la Russie en 1812. La bataille de la Moskowa, le 12 septembre, est indécise.
Dès le lendemain de l’entrée des troupes françaises dans leur capitale, les Russes incendient la ville. Napoléon, espérant une démarche de la part d’Alexandre, s'attarde à Moscou.
La Grande Armée entame une course désespérée vers l’Allemagne à travers les régions qu’elle a parcourues à l’aller. Le froid, la neige et les cosaques provoquent d'effroyables pertes.
Les rois reprennent les armes contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne, une partie de ses alliés allemands trahit Napoléon lors de la bataille de Leipzig.
1814 se forme une alliance entre le Royaume-Uni, la  Russie, la Prusse et l’Autriche. Malgré une série de victoires remportées par Napoléon à la tête d’une armée de jeunes recrues, Paris tombe le 31 mars et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer.
Il est d’échu par le Sénat le 3 avril et exilé à l’île d’Elbe, selon le traité de Fontainebleau signé le 11 avril, conservant le titre d’Empereur mais ne régnant que sur cette petite île.
1er mars 1815 il débarque  à Golfe-Juan.
La fuite de Louis XVIII et le retour de Napoléon à partir du 20 mars 1815 à Paris  marquent le début de la période des Cent-Jours. Napoléon fait établir l’Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire (rédigé le 22 avril, approuvée le 1er juin). Une Chambre des représentants est élue.
Napoléon affirme ses volontés pacifiques, mais les alliés n’acceptent pas ce retour et reprennent les armes. L’armée est finalement défaite à Waterloo le 18 juin 1815. Il rentre à l'Élysée le 21 juin et abdique en faveur de son fils Napoléon II.
Demandant l'asile à l'Angleterre, il est transféré le 7 août 1815 sur le Northumberland qui le déposera à Sainte-Hélène.  Napoléon meurt un samedi, le 5 mai 1821