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lundi 27 février 2012

Napoléon




Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio, en Corse et mort le 5 mai 1821 sur l'île Sainte-Hélène.
Janvier 1779, Napoléon Bonaparte quitte la Corse pour entrer au collège d'Autun. Fin mai, il est admis à l'école militaire de Brienne. Il va y rester cinq ans.
Son père lui rend visite le 21 juin 1784. Le 22 septembre Napoléon  rentre à l’école militaire.
En septembre, il passe l'examen de sortie de l'école afin d'intégrer un régiment d'artillerie. Il est reçu lieutenant,  à l’examen de l’artillerie, et reçoit l’ordre de rejoindre, le régiment de la Fère. Il quitte Paris pour Valence le 30 octobre 1785.
15 septembre 1786,  il repose les pieds sur l’île de Corse à l’occasion de son congé.
1er juin 1788, il s’embarque pour rejoindre son régiment de La Fère en garnison à Auxonne. Il quitte Auxonne, pour un congé au début du mois de septembre 1789.
 Il est présent depuis le 15 juin 1788 au régiment de La Fère, alors à l'école royale d'artillerie à Auxonne dirigée par le maréchal-baron du Teil. Ce dernier lui confie la répression de la première émeute locale qui éclate le 19 juillet 1789.
Le 11 ou 12 février 1791, la fin de son congé le ramène dans la cité auxonnaise qu’il quitte définitivement le 14 juin 1791.
Présent à Paris, il est spectateur de l’invasion des Tuileries par le peuple le 20 juin 1792. Louis XVI  signe quelques jours plus tard son brevet de capitaine, un de ses derniers actes publics.
Napoléon se fait élire lieutenant-colonel de la Garde nationale en mars 1792. C'est à ce poste de commandant qu'il fait ses premières armes en février 93, participant à la tête de l'artillerie à l'expédition de La Maddalena. Malgré l'efficacité de Napoléon, l'opération commandée par Cesari, est un échec.
Les désaccords entre les Paoli et les  Bonaparte s'accentuent  à la suite d'une lettre de Lucien Bonaparte à la Convention pour dénoncer Paoli, la famille de Napoléon, dont la maison a été mise à sac, est contrainte de quitter l'île à destination de Toulon, le 10 juin 1793. Peu après l'arrivée des Bonaparte, la région se révolte contre la Convention et Toulon est livrée aux Britanniques.
Capitaine d’artillerie, Bonaparte  est envoyé à l'automne 1793 et obtient, à la demande des commissaires Augustin Robespierre et Salicetti, le commandement de l'artillerie.
Napoléon soumet un plan d'attaque au général Dugommier qui permet la reprise de la ville aux troupes royalistes et britanniques le 18 décembre. Ses ordres contribuent à forcer la flotte britannique à quitter la rade de Toulon.
Il est fait général de brigade le 22 décembre. Après cette victoire, il sert en Italie.
 Ses amitiés avec les jacobins lui valent d’être arrêté après la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II (27 juillet 1794). Libéré, il refuse d'être affecté en Vendée et erre à Paris un temps sans commandement, puis Barras lui demande le 13 vendémiaire an IV de réprimer l’insurrection royaliste.
Bonaparte est promu général de division, et  nommés commandant de l’armée de l'Intérieur, succédant à Barras qui devient membres du Directoire.
Il doit à Joséphine de Beauharnais,  ancienne maîtresse de Barras, qu'il vient d'épouser début de 1796, sa promotion à la tête de l’armée d'Italie, appelée à ouvrir un simple front de diversion. Il sait motiver ses hommes et fait, sur le terrain qu'il avait reconnu en 1793-94, une campagne d’exception. Il bat quatre généraux piémontais et autrichiens, et signe l’armistice de Cherasco. Dans une deuxième phase, il bat une nouvelle armée autrichienne envoyée en renfort, ce qui lui assure la conquête de Milan.
 À son retour d’Italie, en décembre 1797, Bonaparte est accueilli comme un héros par le Directoire qui organise une cérémonie pour célébrer la paix de Campo-Formio.
Février 1798, le Directoire soumet à Bonaparte l'idée d'une invasion de l'Angleterre. Il inspecte les côtes françaises, en vue de la réalisation du projet.
23 février 1798, le gouvernement abandonne le projet d'invasion de l'Angleterre sur les conseils de Bonaparte, qui, lui-même influencé par Talleyrand, persuade alors le Directoire de porter la guerre en Égypte, où il pourra couper la route des Indes.
5 mars, inquiet de la popularité de Bonaparte, le Directoire le charge de mener l'expédition en Égypte. De même, l'assemblée électorale des Landes l'ayant choisi pour député en avril 1798, son élection est invalidée le 22 floréal an VI (11 mai 1798), avec celle de 105 autres députés jacobins.
Avril 1798 est créée l’armée d’Orient, placée sous les ordres de Bonaparte. Des scientifiques formant l’Institut d’Égypte l'accompagnent.
19 mai 1798, Bonaparte quitte Toulon et parvient à échapper à la poursuite de la flotte britannique. Les Français s’emparent de Malte, le 10-11 juin 1798.
19 juin 1798, après avoir laissé une garnison sur place, la flotte met le cap sur Alexandrie qu’elle atteint le 1er juillet 1798. La ville est prise.
Il longe la côte égyptienne  jusqu’au delta du Nil qu’il remonte vers Le Caire. Le premier véritable combat a lieu à Chebreïs le 13 juillet 1798 où les mamelouks sont défaits.
21 juillet, à la bataille des Pyramides de Gizeh, Bonaparte bat à nouveau l’armée des mamelouks.
24 juillet, Bonaparte et son armée entrent triomphalement au Caire.
1er et 2 août, la flotte française est presque entièrement détruite à Aboukir par Nelson.
Suite à cette défaite, les Turcs, le 9 septembre, déclarent la guerre à la France.
Février 1799, Bonaparte se déplace en Syrie pour affronter les troupes ottomanes.
10 février 1799, Bonaparte quitte le Caire et bat les Turcs aux combats d’El-Arich et de Gaza.
7 mars 1799, la ville de Jaffa est prise et pillée par les Français.
19 mars 1799, Bonaparte met le siège devant Saint-Jean d’Acre.
13 avril 1799, bataille de Nazareth déroute les cavaliers ottomans
16 avril 1799, Bonaparte écrase l’armée turque de secours à la bataille du Mont-Thabor. Bien que victorieuse à cette bataille, le 16 avril 1799, l’expédition en Syrie sera décimée par la peste puis arrêtée à Acre.
De retour à Acre, Bonaparte essayera en vain, du 24 avril au 10 mai 1799, de prendre la ville.
17 mai 1799, Bonaparte décide d’abandonner le siège et retourne en Égypte.
14 juin 1799, il arrive au Caire et, dans un retournement de situation, bat les Turcs le 25 juillet 1799 à la bataille terrestre d'Aboukir. Il quitte le 23 août 1799 l’Egypte.
Il débarque à Saint-Raphaël le 9 octobre 1799. Arrivé dans la capitale, il s’entretient avec Talleyrand. Coup d’État du 18 brumaire (9 novembre 1799).
20 brumaire, les trois Consuls sont désignés : Bonaparte, Sieyès et Ducos.
 La Constitution de l’an VIII est adoptée en comité restreint le 13 décembre 1799.La Constitution de l’an VIII entre en vigueur le 25 décembre 1799. Bonaparte.
En 1800, Bonaparte attaque et vainc l’Autriche une nouvelle fois. Battus à Marengo par Napoléon et à Hohenlinden par Moreau, les Autrichiens doivent signer le traité de Lunéville le 9 février 1801, ce qui amène les Britanniques à signer la paix d’Amiens le 25 mars 1802.
24 décembre 1800, une « machine infernale » (bombe) l’attend rue Saint-Nicaise.
La signature du Concordat par le Premier consul en 1801 reconnaît le catholicisme comme la religion « de la majorité des Français », et non plus comme religion d’État.
30 avril, Bonaparte solde la Louisiane aux États-Unis pour quatre-vingt millions de francs.
Après que Bonaparte eut étendu son influence sur la Suisse  et sur l’Allemagne, une dispute à propos de Malte sert de prétexte aux Britanniques pour déclarer une nouvelle fois la guerre à la France en 1803.
Napoléon se couronne Empereur le 2 décembre 1804.
1804, Napoléon met au point, un plan visant à l’invasion du Royaume-Uni. Cette ambition sombre définitivement à la bataille de Trafalgar, où la flotte franco-espagnole est détruite.
1805, la Troisième coalition se forme en Europe contre Napoléon. L’Empereur qui, à Boulogne, supervisait les préparatifs de l’invasion du Royaume-Uni, doit faire face à une guerre, et à l’autre bout de l’Europe. Il mène une offensive immédiate, acheminant la Grande Armée en Autriche, et s’assure une brillante victoire contre l’Autriche et la Russie à la bataille d’Austerlitz, dite « bataille des Trois-Empereurs ».
 1806, la Prusse provoque un nouveau conflit. La campagne que mène Napoléon est impressionnante de rapidité : il balaie l’armée prussienne à la bataille d'Iéna (doublée de la victoire d’Auerstaedt).
1807, Napoléon traverse la Pologne, remporte une victoire sur les Russes à Friedland et finit par signer, à Tilsit, un traité avec la Russie, qui divise l’Europe entre les deux puissances.
27 septembre au 14 octobre 1808, Napoléon donne rendez-vous à Alexandre Ier à Erfurt, pour un nouveau traité, afin qu’ils s’unissent contre l’Empire d'Autriche Le tsar refuse  suite à la trahison de Talleyrand.
Napoléon tente d’imposer le Blocus continental, qui vise à asphyxier l’industrie britannique. Le Portugal, vieil allié des Britanniques, refuse de signer ce traité. Napoléon recherche donc l’aide de l’Espagne pour envahir le Portugal. Il finit par envahir l’Espagne et y installe son frère Joseph, comme roi. Le Portugal est également envahi, mais trois campagnes (1808, 1810, 1811), ne viennent pas à bout de la résistance anglo-portugaise. Une partie de la population espagnole se soulève.
L’Autriche attaque une nouvelle fois la France elle est finalement vaincue lors de la bataille de Wagram.
2 avril 1810, Napoléon épouse l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche.
Alexandre Ier, poussé par la noblesse russe, refuse de coopérer avec Napoléon pour porter le coup final au Royaume-Uni. Napoléon, envahit la Russie en 1812. La bataille de la Moskowa, le 12 septembre, est indécise.
Dès le lendemain de l’entrée des troupes françaises dans leur capitale, les Russes incendient la ville. Napoléon, espérant une démarche de la part d’Alexandre, s'attarde à Moscou.
La Grande Armée entame une course désespérée vers l’Allemagne à travers les régions qu’elle a parcourues à l’aller. Le froid, la neige et les cosaques provoquent d'effroyables pertes.
Les rois reprennent les armes contre la France. Malgré deux victoires remportées en Allemagne, une partie de ses alliés allemands trahit Napoléon lors de la bataille de Leipzig.
1814 se forme une alliance entre le Royaume-Uni, la  Russie, la Prusse et l’Autriche. Malgré une série de victoires remportées par Napoléon à la tête d’une armée de jeunes recrues, Paris tombe le 31 mars et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer.
Il est d’échu par le Sénat le 3 avril et exilé à l’île d’Elbe, selon le traité de Fontainebleau signé le 11 avril, conservant le titre d’Empereur mais ne régnant que sur cette petite île.
1er mars 1815 il débarque  à Golfe-Juan.
La fuite de Louis XVIII et le retour de Napoléon à partir du 20 mars 1815 à Paris  marquent le début de la période des Cent-Jours. Napoléon fait établir l’Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire (rédigé le 22 avril, approuvée le 1er juin). Une Chambre des représentants est élue.
Napoléon affirme ses volontés pacifiques, mais les alliés n’acceptent pas ce retour et reprennent les armes. L’armée est finalement défaite à Waterloo le 18 juin 1815. Il rentre à l'Élysée le 21 juin et abdique en faveur de son fils Napoléon II.
Demandant l'asile à l'Angleterre, il est transféré le 7 août 1815 sur le Northumberland qui le déposera à Sainte-Hélène.  Napoléon meurt un samedi, le 5 mai 1821

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