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samedi 4 février 2012

clovis

Clovis Ier, en francique Chlodowig, en latin Chlodovechus, né vers 466 et mort à Paris le 27 novembre 511, est roi des Francs saliens, puis roi de tous les Francs de 481 à 511.
Il est le fils de Childéric Ier, roi des Francs saliens de Tournai, il est né en 466.
À la mort de Childéric en 481 ou 482, Clovis hérite d'un royaume autour de Tournai, province située entre la mer du Nord, l'Escaut et le Cambrésis, soit un territoire allant de Reims jusqu'à Amiens et Boulogne, à l'exception de la région de Soissons, qui est contrôlée par le romain Syagrius.
486 : Clovis choisit de renforcer ses positions en contractant un mariage, avec une princesse de la monarchie franque rhénane cela assure la paix entre Francs rhénans et saliens, dont naît un fils, Thierry. Il se lance d'autre part dans une  série d'alliances et de conquêtes militaires.
En 486, il emporte les villes de Senlis, Beauvais, Soissons et. Il livre la bataille de Soissons contre Syagrius « Roi des Romains » qui contrôle une enclave gallo-romaine entre Meuse et Loire.
 La victoire de Soissons permet à Clovis de contrôler tout le nord de la Gaule. Syagrius se réfugie chez les Wisigoths qui le livrent à Clovis l'année suivante. Syagrius est assassiné.
En 491, il déclare la guerre aux Thuringiens et s'empare de leurs  royaume mais il n’est pas intégralement soumis, et sera rattachée en partie au royaume des Francs et en partie aux territoires saxons pendant le règne des fils de Clovis.
Clovis choisit de prendre pour seconde épouse Clotilde, une princesse chrétienne, fille du roi des Burgondes.
Le mariage qui a lieu à Soissons en 492 ou en 493 concrétise l’alliance avec les burgondes.
 Clotilde cherche à convertir au christianisme son époux. Clovis ayant besoin du soutien du clergé. Les évêques, demeurent les réels maîtres des cadres du pouvoir antique.
Suite à la bataille de Tolbiac, l'évêque Remi enseigne à Clovis le catholicisme.
Lors d’un  Noël d'une année comprise entre 496 et 511, peut-être en 499, Clovis  reçoit alors le baptême avec 3 000 guerriers — les baptêmes collectifs étant alors une pratique courante — des mains de saint Remi, l'évêque de Reims, le 25 décembre.
Ainsi, le baptême de Clovis marque le début du lien entre le clergé et la monarchie franque. Ce baptême permet également à Clovis d'asseoir durablement son autorité sur les populations, essentiellement gallo-romaines et chrétiennes.
En 495, Théodoric, roi d'Italie, épouse la sœur de Clovis, dont il essaie de contenir l'ambition croissante.
En 499, Clovis s'allie au roi burgonde, qui veut s'emparer des territoires de son frère Gondebaud. Afin de sécuriser ses territoires à l'Ouest, en 500, Clovis signe une alliance avec les Armoricains.
 Après sa victoire sur les Burgondes de Gondebaud, Clovis contraint ce dernier à abandonner son royaume. Cependant, le roi wisigoth Alaric II se porte au secours de Gondebaud et persuade ainsi Clovis d'abandonner Godégisèle. Clovis et Gondebaud se réconcilient et signent une alliance pour lutter contre Alaric.
Avec l'appui de l'empereur d'Orient Anastase, très troublé des intentions des Goths, Clovis s'attaque aux Wisigoths qui dominent la péninsule Ibérique et le Sud-Ouest de la Gaule.
507 : les Francs lancent leur offensive vers le sud, franchissant la Loire vers Tours, pendant que les alliés burgondes attaquent à l'est. Les Francs affrontent Alaric II dans une plaine proche de Poitiers. La bataille dite, de « Vouillé », est terrible, et les Wisigoths se replient après la mort de leur roi.
Cette victoire permet au royaume de Clovis de s'étendre en Aquitaine et d'annexer tous les territoires auparavant wisigoths entre Loire, océan et Pyrénées. Les Wisigoths n'ont d'autre choix que de se replier, au-delà des Pyrénées. Les Ostrogoths tentent d'intervenir en faveur des Wisigoths. Ils reprennent bien la Provence après la levée à l'automne 508 du siège d'Arles ainsi que quelques parties aux Burgondes, mais l'Empire d'Orient menace leurs côtes, et Clovis garde l'essentiel des anciens territoires wisigoths. Les Wisigoths ne conservent que la Septimanie.
En 508, Clovis reçoit de l'empereur Anastase le titre de « consul » et est salué comme « Auguste » lors d’une cérémonie à Tours.
Il décide alors de faire de Paris, sa résidence principale
Les deux années avant sa mort, Clovis s'empare du royaume franc de Sigebert le Boiteux après l'avoir fait assassiner par l'intermédiaire de son propre fils Clodéric, qui périt à son tour. Clovis exécute ses cousins les rois Chararic et Ragnacaire, c son frère Riquier, ainsi que Rignomer, dans la cité du Mans, un autre de ses frères, et s'empare de leurs royaumes.
 Clovis est désormais le maître d'un unique royaume, correspondant à une portion occidentale de l'ancien Empire romain, allant de la moyenne vallée du Rhin, (l'embouchure du Rhin est toujours aux mains des tribus frisonnes) jusqu'aux Pyrénées, tenues par les Basques  il ne comprend pas l'île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne), ni les régions méditerranéennes, ni les vallées du Rhône et de la Saône.
En juillet 511, Clovis réunit un concile des Gaules à Orléans. Le concile rassemble trente-deux évêques, et est présidé par l'évêque  Cyprien de Bordeaux. Clovis est désigné « Rex Gloriosissimus fils de la Sainte Église catholique », par tous les évêques présents.
 Ce concile fut capital dans l'établissement des relations entre le roi et l'Église catholique. Il coopère avec celle-ci et n’intervient pas dans les décisions des évêques (même s'il les a convoqués, leur pose des questions, et promulgue les canons du concile).
  L’alliance de l’Église chrétienne et du pouvoir, qui a débuté avec le baptême du roi et qui perdure, est un acte politique majeur qui se poursuit car les populations rurales, jusque-là païennes, de plus en plus christianisées, lui font davantage confiance.
Clovis meurt à Paris le 27 novembre 51, âgé de 45 ans. À la mort de Clovis, ses fils Thierry, Clodomir, Childebert et Clotaire se partagent, conformément à la tradition franque, le royaume.

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